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CRÉDIT : MANUEL CARDENAS

26 août 2021 08:52

La médaillée olympique, Lauriane Genest, était de passage au Club cycliste de Lévis mercredi dernier. L’athlète lévisienne en a profité pour signer des autographes, répondre à des questions et rendre visite au personnel du club qui lui a inculqué sa passion.

Par Manuel Cardenas

La jeune athlète qui est devenue la première cycliste québécoise sur piste à remporter une médaille olympique, s’est montrée nostalgique à l’idée de revenir à son club formateur.

«Ça me fait bizarre, je suis contente d’être ici, c’est ici que j’ai fait mes débuts, c’est les entraîneurs d’ici qui m’ont donné la piqûre du vélo», a exprimé Lauriane Genest.

D’ailleurs, la cycliste a souligné qu’elle ne peut s’empêcher de profiter des nombreuses infrastructures reliées à son sport à chaque fois qu’elle retourne en territoire lévisien.

«Maintenant que je vis en Ontario, je suis toujours contente de revenir à Lévis, car il y a des pistes cyclables qu’il n’y a pas là-bas. Pour moi, rouler sur une route sans voiture c’est incroyable, les jeunes ici sont chanceux. Je n’ai jamais manqué de rien ici, il y a des entraîneurs, des assistants entraîneurs et beaucoup d’aide pour les jeunes», a expliqué l’athlète de Lévis.

Des entraîneurs bénéfiques

L’ancien entraîneur de Lauriane Genest, Alex Audy, a toujours répété à son élève de ne pas se limiter. Aujourd’hui, il croit plus que jamais que la cycliste a tout ce qu’il faut pour continuer à évoluer dans l’élite mondiale du cyclisme.

«J’ai fait partie du club de 2010 à 2015 et pendant mes deux dernières années, j’ai vu son potentiel. Dès qu’elle a commencé à faire du vélo sur piste, elle avait déjà une puissance et une marge de progression, comparée à celles qui étaient avancées. Je lui ai toujours dit Sky is the limit. Avant les olympiques, je lui avais envoyé un message sur Instagram pour lui dire que tout est possible. Et finalement, j’ai eu raison! Quand tu as une médaille de bronze, ça peut se traduire plus tard en médaille d’or ou en plusieurs médailles», a fait valoir M. Audy.

Le président du Club cycliste de Lévis, René Fortin, partage cette mentalité.

«À 17 ans, c’était clair qu’elle avait un gros potentiel pour la piste et on l’a toujours encouragée. Lauriane est la preuve que notre club peut former des athlètes de haut niveau et je ne vois pas pourquoi il ne pourrait pas y en avoir d’autres dans les prochaines années», a conclu M. Fortin.

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