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Cayouette-Guilloteau veut des mesures fortes en santé mentale

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La candidate solidaire dans Lévis, Valérie Cayouette-Guilloteau. Photo : Érick Deschênes - Archives

22 sept. 2022 09:58

La candidate de Québec solidaire (QS) dans Lévis, Valérie Cayouette-Guilloteau, a présenté les «engagements forts» de son parti à l'égard de la santé mentale, le 21 septembre. Selon elle, le plan de sa formation politique «permettrait de désengorger le système de santé et surtout, d'améliorer le mieux-vivre de tous et toutes».

Rappelant que jusqu'à 40 % des visites médicales chez les médecins de famille sont liées à la santé mentale, que seulement 31 % des psychologues opèrent dans le réseau public et que plus de 20 000 personnes sont coincées sur des listes d'attente, la candidate solidaire et son parti veulent que l'accès des spécialistes en santé mentale soit facilité et gratuit.

«Celles et ceux qui ont des assurances privées peuvent se payer des soins un peu plus rapidement, mais même là, il y a des listes d'attente. Le résultat de l'arrivée du réseau parallèle privé, c'est un système injuste à deux vitesses qui en plus a fait bien le contraire que de soulager le réseau public», a notamment argué Valérie-Cayouette-Guilloteau.

Pour atteindre ces objectifs, un gouvernement solidaire développerait l'offre publique pour des soins en psychothérapie par l'embauche de 900 psychologues et 1 000 autres professionnels en santé mentale comme des travailleurs sociaux, des psychoéducateurs ou des sexologues. Dans la même veine, QS désire améliorer les conditions de travail et d'augmenter les salaires pour les professionnels en santé mentale. 

Pour s'attaquer au contexte social qui «génère la recrudescence de l'anxiété, du stress, des burn out ou de la détresse psychologique», QS prévoit aussi mettre en place des «mesures structurantes» pour améliorer la conciliation famille-travail, comme des vacances, des jours de congés maladie, des congés fériés ou le droit à la déconnexion, ainsi que pour réduire la détresse économique, comme l'augmentation importante du salaire minimum désirée par les solidaires.

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