Dans cet article, le vice-président du comité exécutif de la Ville de Québec, Pierre-Luc Lachance, a dévoilé que la Ville de Québec étudiait ce scénario afin de financer le transport collectif et actif. L'élu a également précisé que les revenus recueillis grâce à cette nouvelle taxe locale sur l'immatriculation ne servira pas à payer le réseau de transport structurant de Québec (tramway).
Si elle «respecte la volonté de la Ville de Québec», la Ville de Lévis a fait savoir, dans le document transmis aux médias, que ce n’était toutefois pas sa «position de la Ville de Lévis ni de la CMQuébec, puisqu’aucune discussion n’a eu lieu à cet effet et qu’aucune décision n’a été prise à ce sujet».
Réflexion saluée
Cependant, d'autres organismes trouvent l'idée de la Ville de Québec intéressante. Accès transports viables (ATV) a ainsi salué l’initiative et pressé la CMQuébec d’agir rapidement, lundi. La nouvelle taxe permettrait, selon cette organisation qui promeut le transport collectif et actif, de réduire le «manque à gagner criant dans le financement du transport en commun».
«On le sait : avec l’électrification des véhicules qui amène une baisse des revenus de la taxe sur l’essence et avec la fin des aides d’urgence liées à la pandémie, il est urgent de trouver de nouveaux modes pérennes et prévisibles de financement pour les sociétés de transport à tous les paliers de gouvernement. Que ce soit en milieu rural ou urbain, les besoins sont criants à la fois pour le développement de nouvelles offres de transport collectif, mais surtout pour maintenir l'exploitation des services actuels», a affirmé Angèle Pineau-Lemieux, co-porte-parole d’ATV.
Du même souffle, l'organisme a soutenu que la taxe locale sur l'immatriculation «a fait ses preuves à Montréal».
«La taxe sur l’immatriculation constitue une mesure d’écofiscalité éprouvée, qui permettrait de générer de manière stable de nouvelles sources de revenus pour financer la mobilité durable. À l’heure où 45% de nos émissions de gaz à effet de serre au Québec viennent des transports, il est essentiel que notre système fiscal encourage le transfert de l’auto-solo vers les transports collectifs et actifs», a conclu Mme Pineau-Lemieux.