Selon la CSQ, «l'incohérence» des règles en vigueur complique la tâche du personnel et rend impossible le respect du concept de bulle-classe sur le terrain.
Pour illustrer son point, la centrale syndicale a argué qu'un élève peut briser cette «bulle-imaginaire» à trois reprises au cours de la même journée, soit dans l'autobus scolaire, au service de garde ainsi que lors des récréations ou des périodes de dîner.
Ainsi, la CSQ et ses fédérations du réseau scolaire s'expliquent mal que le gouvernement et les autorités sanitaires «choisissent de fermer les yeux et de détourner le regard sur le non-respect quotidien de leurs propres recommandations».
Alors que le gouvernement appelle la population à plus de discipline afin de mieux mettre en pratique les règles de distanciation physique, la présidente de la CSQ, Sonia Ethier, conclut donc «qu'il existe deux poids, deux mesures».
«Avant de blâmer la population pour la croissance des cas de COVID-19, le ministre de la Santé et des Services sociaux peut-il au moins venir constater ce que son collègue ministre de l'Éducation permet sur le terrain? Le gouvernement demande au personnel des écoles et des centres de services scolaires de mettre en pratique des règles qui vont à l'encontre de ce qui est recommandé! On se demande maintenant qui mène, et quelles mesures doivent être appliquées pour respecter la cohérence. [...] Il faut agir. Ça presse!», a mentionné Sonia Ethier.