L’interprète, chorégraphe et enseignante de flamenco partagera la scène avec Alexandra Templier au chant, Stéphanie Gagnon à la guitare, Manon Hamel à l’accordéon et Charles-Alexis Côté aux percussions dans cette fresque flamenca.

Le titre de l’œuvre, Marea, signifie marée en espagnol. Pour Karine Parisé, c’est à la fois une référence a ses souvenirs d’enfance, mais également une célébration de la lune et de la féminité. La gestuelle évoquant le mouvement des vagues, tel un clin d’œil à ses origines gaspésiennes.

«L’énergie du flamenco fait appel à mon instinct et provoque en moi un élan d’émotions. Inspirée par l’esthétique flamenca, j’explore une gestuelle imprégnée de contrastes où les postures gracieuses et rigides peuvent se briser ou s’adoucir en gestes fluides ponctués d’accents rythmiques», explique-t-elle.

Voyager pour la danse

Formée en danse moderne, elle intègre le programme de formation professionnelle de l’École de danse Québec où elle obtient son diplôme en 1998.

Initiée au flamenco en 2001, elle s’envole pour l’Espagne à plusieurs reprises afin de se perfectionner auprès de danseurs réputés et puiser à la source l’essence même de cet art. Depuis 2010, elle performe sur différentes scènes et continue de perfectionner son art. Ses créations lui ont d’ailleurs permis d’approfondir et développer sa signature chorégraphique personnelle.