samedi 20 avril 2024
Votre Journal. Votre allié local.

Spectacles Arts > Culture

Sur la scène de L’Anglicane, le monde autrement

Les + lus

That's All Folk (1re photo) et la chanteuse à la voix chaude Dominique Fils-Aimé (2e photo). CRÉDIT : GILLES BOUTIN

22 janv. 2019 09:06

Les spectacles présentés au fil des prochains mois seront autant de façons de voir le monde en musique, en chanson, en humour et en théâtre. Lors du lancement de saison, le 17 janvier, Boogàt, Dominique Fils-Aimé, Émilie Clepper et That’s All Folk ont offert des performances aux spectateurs fidèles de la salle lévisienne.

Les mots, les histoires et la poésie, tantôt rassurants, tantôt ébranlants, des auteurs, compositeurs et interprètes Yves Duteil (12 avril), Tire le coyote (26 avril) et Zachary Richard (3 mai) résonneront sur la scène de la salle lévisienne dans le cadre de la série Chanson.

Edgar Bori chantera Michel Garneau (28 mars) dans un spectacle présenté au cœur du public. Dans une salle reconfigurée, le public sera installé autour de l’artiste. «C’est une rencontre très intimiste en chanson où les œuvres du poète sont reprises par Bori et accompagnées des mots de l’interprète, ce qui crée une nouvelle œuvre», dévoile Mireille Pouliot, coordonnatrice aux arts de la scène.

Rock alternatif et musiques inventives

Dans la série Les oreilles dégourdies, Galaxie (15 mars) débarque avec son rock alternatif  francophone teinté d’électro et Philippe Brach (16 mars) présente Le silence des troupeaux, dans lequel l’auteur-compositeur-interprète partage ses questionnements sur des musiques inventives. 

Dans l’univers enveloppant de Soran (16 février), un vent de légèreté soufflera délestant le public de ses soucis. Autre coup de cœur de la saison, l’artiste Émilie Clepper (13 avril) est de retour des États-Unis avec un projet francophone qui lui colle à la peau dans lequel elle embrasse les textes de Sara Garneau où l’espoir se mêle aux tourments. «C’est une nouvelle artiste qu’on découvre. Sa voix, sa personnalité sont transformées», note-t-elle.

La virtuosité du guitariste Jordan Officer (22 février) ainsi que la rencontre au sommet Desmarais-Evans (11 mai) sont au programme d’une série Jazz, monde et blues fascinante de performances artistiques. La jeune chanteuse d’origine haïtienne Dominique Fils-Aimé (25 avril) chante avec une énergie profonde et rebelle empreinte d’espoir. Présente au lancement, elle a séduit les spectateurs avec sa voix chaude, puissante et émouvante.

La maîtrise du pianiste Alain Lefèvre (27 avril), les interprétations inspirées des révélations Caroline Gélinas (23 février) et Marina Thibeault (25 mai) composent une série Maître de musique qui invite au recueillement autant qu’elle élève l’âme.

La harpiste Valérie Milot (30 mars) réinventera le concert grâce à des effets saisissants. «L’artiste a carrément créé une bulle-écran dans laquelle elle joue et qui reçoit des projections visuelles faisant écho aux œuvres interprétées», présente Mireille Pouliot.

Humour musclé, hilarant, absurde et décalé

L’humour musclé de Mariana Mazza (8 mars), l’hilarant Simon Leblanc (5 avril), l’absurdité des Denis Drolet (11 avril) et l’humour décalé de la comédie à sketchs On va tous mourir (31 mai) sauront dérider les zygomatiques des spectateurs.

La série Théâtre avec trois pièces, L’incroyable légèreté de Luc L. (9 février), Je cherche une maison qui vous ressemble (14 mars) et Béa (18 avril), questionne, rend hommage et provoque la réflexion.

Béa raconte l’histoire d’une jeune femme atteinte d’une maladie dégénérative qui, grâce à l’amitié qu’elle développe avec son aide-soigante, va trouver la force de demander à sa mère de mettre fin à ses souffrances.«C’est un spectacle lumineux malgré le thème difficile. C’est fait avec beaucoup de finesse», raconte la coordonnatrice. Avant la représentation, un échange animé par une professionnelle du théâtre sera proposé avec un médecin qui parlera de l’aide médicale à mourir et une psychologue spécialisée dans le deuil pour ouvrir une réflexion et une discussion.

Succès indémodable, spectacle préféré des spectateurs et le plus joué en 40 ans de programmation, Time It Was (26 janvier et 4 mai) sera de retour. Dans la même veine, That’s All Folk (9 mars) puise dans une nostalgie musicale qui réconforte avec les grandes chansons de la musique folk des années 60 et 70.

«C’est certain que les amateurs de Time It Was et qui ne peuvent pas venir le voir, car c’est tout le temps complet ou qui l’ont vu et le revoit, vont vraiment aimer That’s All Folk. En plus, c’est un spectacle Lévis en scène.»

Les spectacles de Fred Pellerin, du plongeur-photographe Mario Cyr et de Pierre Lapointe annoncent déjà complet.  Réservations par téléphone au 418 838-6000 ou sur la billetterie en ligne de la salle, billetterie.langlicane.com.

Les + lus