C’est sous les gouttelettes et devant une foule éparse, mais tout de même impatiente de vivre des retrouvailles avec le groupe absent de la scène musicale depuis six ans, que la soirée a débuté.
Au son des premières notes, le chanteur, Steve Harwell, n’y est pas allé de main morte pour divertir les spectateurs courageux qui s’étaient déplacés pour assister au spectacle malgré la météo un peu incertaine.
«I love you guys so much!» a même scandé Harwell dès la fin de la première chanson, Can’t Get Enough of You Baby, qui a donné le ton à la veillée, où l’on reconnaissait facilement la bonne vieille recette de rock alternatif des années 1990-2000.
Bien que semblable dans le style musical, The Offspring, qui avait performé au Festivent en 2016, avait contrairement à son homologue californien rassemblé des dizaines de milliers de festivaliers.
Temps morts et succès
Une dizaine d’autres pièces, plus ou moins connues, ont été enchaînées par le quatuor, qui cache derrière sa cravate pas moins de 25 ans de carrière. Bien que divertissant et toujours passionné, Smash Mouth semblait avoir perdu en fougue et en vigueur depuis le temps, puisque le spectacle a à peine duré une heure.
Des succès comme Why Can’t We Be Friends? et Then The Morning Comes, attendus par la foule ont malgré tout eu l’effet escompté. Un long solo du batteur et une version allongée de Walkin’ On The Sun ont toutefois refroidi le public, fébrile d’entendre ce pourquoi il s’était déplacé.
Il est où, Shrek?
Évidemment, pour plusieurs, Smash Mouth rime avec Shrek. Pas étonnant, puisque le groupe, qui a participé à la bande originale, a connu ses années de gloire lors de la sortie du film d’animation en 2001.
Les toujours aussi populaires I’m a Believer et All Star ont ainsi été reprises en cœur par tous ceux qui étaient restés jusqu’à la toute fin, puisque ces dernières ont été le son de cloche de la fin du court spectacle.
À ce moment, les admirateurs étaient satisfaits et en ont même redemandé. Les acclamations ont été entendues et personne n’est resté sur son appétit bien longtemps, puisque la bande d’Harwell est remontée sur scène pour You Really Got Me, une reprise de The Kinks (1964) et Van Halen (1978).
Ce jeudi 1er août, c’est Rick Pagano, le demi-finaliste de l’émission télévisée La Voix et chanteur du groupe Final State qui foulera les planches de la scène Loto-Québec au Parc Champigny dès 20h, tout juste avant X Ambassadors, sur le coup de 21h30.