vendredi 19 avril 2024
Votre Journal. Votre allié local.

Spectacles Arts > Culture

Jacob Roberge et Mathieu Michaud aux portes de l’Académie

Les + lus

Lors de la première journée du camp de sélection, les 60 candidats ont suivi des ateliers avec les professeurs de l’Académie. CRÉDIT : JUNIOR BOMBARDIER - ROY TURNER

03 févr. 2021 08:52

Les deux candidats de Lévis, Jacob Roberge et Mathieu Michaud, participeront au premier direct de Star Académie, le 14 février. À l’issue de la soirée, 15 des 22 candidats franchiront les portes de l’école. Tous deux reviennent pour le Journal sur la première étape franchie avec succès, le camp de sélection.

«Je me sens super bien. C’était vraiment le fun comme étape. Ça a donné un bon avant-goût de ce que je vais pouvoir retrouver à l’Académie, si je m’y rends. C’est un lieu d’apprentissage, de partage de culture et l’occasion de faire des belles rencontres avec d’autres artistes», partage Jacob Roberge, deux jours après la diffusion de la seconde partie du camp de sélection, le 24 janvier sur TVA.

«Je suis très content», se réjouit pour sa part Mathieu Michaud. Mais le jeune candidat de 21 ans pense déjà au premier variété et s’y prépare. «C’est un direct, alors je ne peux pas me planter.»

«Je me lève à 7 heures tous les jours et j’ai une routine fixe. Je médite, je déjeune puis je réchauffe ma voix et je pratique beaucoup pour me préparer. Je mets concrètement en application ce que j’ai vu au camp de sélection avec les profs», poursuit-il.

Comme les autres participants, un seul but : entrer à l’Académie. «J’y vais pour apprendre. Je trouve que j’ai des lacunes musicalement. L’interprétation et la technique vocale, ce sont des choses qui me manquent. Je veux aller chercher ça.»

C’est aussi l’envie d’approfondir ses savoir-faire qui motive Jacob Roberge à faire partie de la nouvelle promotion des académiciens. 

«L’interprétation, c’est plus difficile pour moi. Donc, ça va être un cours super important, admet le candidat qui attend avec impatience les ateliers avec Ariane Moffatt afin de développer sa création vocale. L’Académie, c’est la meilleure école qu’on peut avoir. On a les meilleurs du métier qui vont nous apprendre intensivement. On n’aura pas ça ailleurs. Et c’est une belle visibilité.»

Travailler fort pour atteindre son but

Lors de la deuxième journée du camp de sélection consacrée à l’évaluation individuelle, Jacob Roberge a interprété Out Here On My Own, une pièce extraite du film Fame (La fièvre des planches).

«C’est une chanson qui parle du processus d’audition pour les artistes qui veulent réaliser leurs rêves, à quel point ça peut être difficile et stressant», explique celui qui a immédiatement mis en application les conseils donnés lors du cours d’interprétation. «Ça a fait une énorme différence. Avoir des retours comme ça chaque semaine, ça va me faire grandir énormément.»

«Je voulais vraiment leur montrer que je suis quelqu’un qui adore la musique, qui en mange, je veux faire ça depuis toujours et que je suis prêt à travailler plus fort que n’importe qui pour arriver à ce but», confie l’ancien élève de l’École Pointe-Lévy.

L’artiste évolue dans un style pop-rock progressif. «Ce sont majoritairement des balades, mais avec des arrangements plus complexes, mentionne le multi-instrumentiste, dont la vidéo One Man Bohemian Rhapsody a fait le tour du Web au printemps dernier. Il écrit des textes poétiques qui racontent avant tout des histoires. «S’il y a une belle mélodie, c’est tout ce dont on a besoin pour avoir une belle chanson.»

Miser sur la créativité

 Pour Mathieu Michaud, la partie création, qu’il s’agisse de musique, d’un personnage ou d’un univers, c’est celle dans laquelle il se sent le plus à l’aise. Par contre, «j’ai besoin de développer ma game pour avoir un vrai calibre. Pour que les gens viennent me voir en spectacle, il faut que je sois bon. Je veux apprendre ça.»

C’est grâce à un ami qui jouait de la guitare qu’il a commencé. Ancien élève de l’ESLE à Charny, Mathieu Michaud a poursuivi dans le programme en musique du Cégep de Sainte-Foy, à Québec.

Avec son caractère brumeux et sa musique planante, celui qui se présente aussi comme Matt Moln, voit la musique comme un théâtre magique. «Le but, c’est que les gens qui écoutent et moi, on soit en communion, pas dans le sens religieux, mais qu’on se comprenne à travers la musique.»

L’artiste s’attache à éclairer la nature humaine, les expériences personnelles par exemple, comme le doute. Dans sa pièce Le tigre en colère, présentée devant les professeurs, il se pose des questions sur le sens de la vie sans avoir l’impression d’être écouté. C’est d’ailleurs sur sa créativité que Mathieu Michaud misera pour se distinguer au sein de l’Académie. 

Les + lus