Citant les impacts négatifs de la crise du coronavirus sur les plus vulnérables, les groupes communautaires membres du RÉPAC 03-12 ont une nouvelle fois réitéré que la crise climatique provoque davantage d'inconvénients aux plus démunis.
«Que feront ces personnes, déjà prises à la gorge, lorsqu’elles verront leur logement être inondé, la facture d’épicerie et celle d’électricité augmenter? Elles ont peu de marge de manœuvre pour s’adapter et pourraient carrément se retrouver à la rue! Dès maintenant et au lendemain de cette crise sanitaire, il faut que le gouvernement bonifie le filet social et agisse pour réduire de façon concrète les émissions de GES», s’est insurgée Naélie Bouchard-Sylvain, porte-parole du RÉPAC 03-12.
Ainsi, le regroupement d'organismes communautaires désire que les gouvernements suivent les recommandations de la science pour s'attaquer à la crise climatique, comme ils le font lors de la crise actuelle.
«Au-delà de l’urgence nous devons tirer profit de cette situation sans précédent pour accélérer la transition juste, en aidant les travailleurs et travailleuses des industries polluantes à se réorienter, en subventionnant les énergies propres et en cessant immédiatement de financer l’industrie pétrolière. C’est absolument impensable que le gouvernement canadien sauve cette industrie avec des fonds publics! Et hier, on apprenait que le gouvernement Legault faisait volte-face sur les mesures de transition verte déjà annoncées. Seules celles qui sont bonnes pour l’économie seront conservées. C’est d’autant plus inacceptable maintenant que l’on mesure les conséquences de la crise écologique et que l’on sait qu’à elle seule, la pollution est responsable de plus de 8 millions de morts prématurées par année», a conclu la porte-parole du RÉPAC 03-12.