Le RGFCA a tenu à rappeler que cette profession est pratiquée essentiellement par des femmes et que les métiers traditionnellement féminins relatifs au travail de soins et de services, tels les RSG, sont «socialement dévalorisés». Dans le cas des RSG, l’organisme régional estime que les RSG sont maintenues «dans des conditions précaires avec un salaire moyen net de 27 000 $ par année».
Le RGFCA estime que l’augmentation salariale demandée par la FIPEQ-CSQ est «légitime». De plus, le regroupement croit que l’arrêt de service «met aussi en lumière la fragilité de la place des femmes sur le marché du travail».
«Cette situation sociale causée par le manque de places en garderie et la grève des RSG est un recul majeur pour les femmes de notre région qui ne peuvent pas être actives à leur juste capacité, car elles ont encore une fois la charge de la famille sur leurs épaules. Le gouvernement doit reconnaître que les RSG effectuent un travail important et exigeant. Les soutenir dans l’obtention de meilleures conditions de travail est une question d’égalité femmes-hommes», a souligné Karine Drolet, la directrice générale du RGFCA
Rappelons finalement que RGFCA est un regroupement régional de 23 groupes de femmes qui travaille à la défense des droits et à l'amélioration des conditions de vie des femmes.