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Une réalité à ne pas occulter

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CRÉDIT : ARCHIVES

20 oct. 2020 11:54

Dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, le 17 octobre dernier, plusieurs organisations lévisiennes ont tenu à rappeler que cette problématique est aussi présente dans la ville et que des actions doivent être posées pour la résoudre.

D’abord, la Ville de Lévis a tenu à rappeler son engagement à soutenir «plus que jamais les foyers sur son territoire en situation de vulnérabilité». Pour ce faire, la municipalité a souligné qu’elle a mis en place divers programmes ou politiques, dont le plan d’action de la Politique de développement social et communautaire, afin de s’attaquer à la pauvreté. 

De plus, la Ville s’est réjouie de son implication annuelle dans la campagne de financement de Centraide Québec et Chaudière-Appalaches. Notons que plus de 10 000 Lévisiens,  soit une proportion de 7,1 % de la population de la ville, doivent composer avec des revenus faibles ou modestes.

Mesures concrètes demandées

Pour leur part, des militants de l’Association de défense des droits sociaux (ADDS) de la Rive-Sud ont affiché bannières et pancartes à leur domicile dans une action alternative en ces temps de pandémie. Par ce moyen de pression, l’organisme lévisien a réclamé du gouvernement du Québec un réinvestissement majeur dans les programmes sociaux de la province. 

«Nous sommes consternés de voir que M. Boulet (Jean, ministre de la Solidarité sociale) et son équipe s’entêtent à faire la guerre aux plus pauvres plutôt que de combattre la pauvreté. Fournir des masques gratuitement, s’assurer d’un meilleur accès à l’aide sociale et augmenter les montants des prestations représente un minimum décent, alors que les plus pauvres écopent des conséquences de la pandémie de manière disproportionnée», a mentionné Roxane Blanchet, militante salariée à l’ADDS de la Rive-Sud. 

L’ADDS de la Rive-Sud a aussi demandé du ministère une «plus grande cohérence et un plan d’urgence pour réellement lutter contre la pauvreté à sa source».

Équité demandée

C’est sous le thème Résistons pour vivre, Marchons pour transformer que les femmes et les groupes de femmes de la région de Chaudière-Appalaches devaient participer cette année à la 5e action internationale de la Marche mondiale des femmes. Ce grand mouvement mondial, qui devait culminer au Québec par un grand rassemblement prévu le 17 octobre à Terrebonne, a finalement été reporté en raison de la pandémie.

Cependant, plusieurs organismes promouvant les droits des femmes dans la région, dont le Réseau des groupes de femmes de Chaudière-Appalaches (RGFCA), ont soutenu que la crise sanitaire mondiale aura révélée le bien-fondé des 5 revendications de cette marche :

- La lutte à la pauvreté des femmes;
- La lutte contre toutes les formes de violence faite aux femmes;
- La lutte pour une justice climatique;
- La lutte pour les femmes migrantes, immigrantes et racisées;
- La lutte pour les femmes autochtones.  

La Marche mondiale des femmes tenait notamment à faire reconnaître pleinement la valeur du travail des femmes en assurant un revenu qui couvre tous les besoins essentiels, notamment, en haussant immédiatement le salaire minimum à 15 $ de l’heure. Le Comité régional pour la Marche mondiale des femmes arguent, qu’encore aujourd’hui, des inégalités persistent en Chaudière-Appalaches.

Mentionnons finalement que la Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes poursuivra ses actions tout au long de l’année. Le comité régional dévoilera bientôt les activités mises en place pour la  Chaudière-Appalaches, ainsi que du détail pour le report de la Marche au 17 octobre 2021.

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