Au total, l’équipe d’environ 25 personnes a mené 701 interventions sur une superficie équivalent à 525 terrains de football lors de cette troisième année d’existence de l’Offensive régionale de lutte à la berce du Caucase en Chaudière-Appalaches. En plus d’arracher les plants, cette équipe a visité les sites à différents moments au cours de la saison pour vérifier l’apparition de nouveaux plants ou colonies.
Cette troisième année vient conclure le projet, une initiative régionale financée par le Fonds d’appui au rayonnement des régions. Selon ses responsables, plusieurs des objectifs ont été atteints, dont une meilleure connaissance de la dispersion de la berce du Caucase sur le territoire.
Rappelons que l’un des objectifs principaux est d’atteindre l’objectif «zéro graine» au sol, ce qui a été réussi pour une deuxième année consécutive. Toutefois, il reste des graines encore viables au sol puisqu’elles peuvent rester en dormance de trois à cinq ans avant de donner naissance à de nouveaux plants de berce du Caucase.
Les organismes de bassins versants sont donc à la recherche de solutions pour continuer la lutte au cours des prochaines années. En attendant, ils miseront sur la sensibilisation et la formation. Des vidéos formatrices seront mises en ligne cet hiver pour mieux outiller les acteurs susceptibles de rencontrer la berce du Caucase dans le cadre de leurs activités.
Rappelons que la berce du Caucase peut mesurer de deux à cinq mètres de hauteur et ses feuilles, atteindre 1,5 mètre de largeur et trois mètres de longueur. Une berce du Caucase peut généralement produire de 15 000 à 20 000 graines. Le danger de cette plante provient de sa sève activée par la lumière, incolore et indolore, qui peut causer des brûlures importantes au premier contact avec la peau.