Par Catherine D'Amours

«J’étais très contente, mais aussi très surprise de recevoir cette reconnaissance. Je savais que Convergence action bénévole avait soumis ma candidature pour le prix, mais je ne pensais jamais que c’est moi qui le recevrais», a souligné Camille Marquis.

L’organisme pour lequel elle fait du bénévolat depuis 2019 n’est pas la seule implication bénévole de Camille.

«J’ai commencé à faire du bénévolat à la fin de mon secondaire grâce à l’animatrice de pastoral de mon école. Elle proposait plein d’activités et j’ai décidé de m’impliquer. C’est là que j’ai découvert ma passion pour le bénévolat», a-t-elle raconté.

Lors de son passage au Collège de Lévis, elle s’est impliquée au sein de plusieurs causes et organismes comme La nuit des sans-abris et, par la suite, dans des comités au Cégep de Lévis et à l’Université Laval. Sa plus récente implication est pour Convergence action bénévole.

«Pour Convergence action bénévole, je fais la livraison de repas pour leur projet de popote roulante qui touche des personnes à mobilité réduite et des personnes âgées. Je fais aussi l’épicerie de personnes qui ne sont plus capables de le faire par elles-mêmes», a expliqué la récipiendaire du prix Claude Masson.

Pour l’étudiante, ses implications bénévoles ne représentent pas une corvée. Elle aime donner de son temps et se sentir utile pour les gens qu’elle aide.

«Une passion, c’est quelque chose pour laquelle tu te lèves le matin et que ça te tente d’aller faire, que tu sois content de savoir qu’aujourd’hui c’est ça que tu fais, ça donne le sourire aux lèvres. Le bénévolat, ça m’apporte cette sensation là», a souligné la bénévole.

L’organisme Convergence action bénévole est un organisme lévisien qui vient en aide surtout aux personnes âgées en leur proposant plusieurs services dont la popote roulante et le service d’épicerie auxquelles Camille participe, mais aussi un service d’accompagnement pour les rendez-vous médicaux.

«Il faut faire attention à nos personnes âgées. C’est grâce à elles que nous sommes ici aujourd’hui et que la société est comme elle est. EIles se sont battues avant nous et nous devons leur donner un retour pour ça. C’est un des groupes qui a le plus besoin d’aide en ce moment selon moi et c’est pour ça que je m’implique auprès d’eux», a ajouté la jeune lévisienne.

Malgré le manque de temps qu’elle peut vivre au travers des études et du travail, l’étudiante compte continuer de s’impliquer et veut garder une place importante pour le bénévolat dans sa vie.

«Je vais toujours trouver le temps de faire du bénévolat. J’ai trouvé du temps au travers de mes études et c’est sûr que je vais en trouver lorsque je travaillerai à temps plein aussi dans le futur», a conclu Camille Marquis.