«Les autorités du diocèse de Québec, souhaitant rendre justice aux personnes blessées et contribuer autant que possible à réparer les torts qui auraient pu être causés, ont entrepris des discussions de règlement pour éviter à toutes les parties un lourd processus juridique», a d’emblée expliqué l’organisation, dans un communiqué de presse publié le 5 juillet.
Afin de connaître l’ampleur du nombre de victimes possibles à partir de 1940 jusqu’à ce jour, les autorités diocésaines ont convenu d’obtenir de la Cour supérieure du Québec l’autorisation que soit publié un avis public qui invite toute victime potentielle à se manifester. Pour ce faire, les victimes sont invitées à s’adresser au cabinet d’avocats Arsenault, Dufresne, Wee, qui représente les membres du recours collectif, en écrivant à actioncollective@adwavocats.com ou en téléphonant au 514 527-8903.
Du même souffle, le diocèse a tenu a rappelé que plusieurs mesures ont été mises en œuvre pour protéger les personnes mineures ou vulnérables.
«Les autorités diocésaines prennent au sérieux et condamnent vivement toute forme d’inconduite sexuelle de la part des personnes qui agissent au nom de l’Église catholique de Québec. Au cours des dernières années, des mesures concrètes ont été mises en œuvre pour renforcer la prévention et la formation ainsi que garantir des milieux ecclésiaux sécuritaires, en plus d’assurer l’accueil et l’accompagnement des personnes victimes et survivantes de ces actes intolérables», a conclu l’organisation.