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10 ans pour la Maison de soins palliatifs du Littoral

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«Continuez comme vous le faites. C’est du beau travail. Il n’y a rien à changer», sont des commentaires que la Maison de soins palliatif du Littoral reçoit 98 % du temps. CRÉDIT : ARCHIVES

09 nov. 2021 07:40

En activité depuis le 11 novembre 2011, la Maison de soins palliatifs du littoral (MSPL) fêtera le 11 novembre prochain ses 10 ans. L’organisme, qui a pour mission d’accompagner les personnes en fin de vie, a réussi, lors de la dernière décennie, à aider aux alentours de 1 200 personnes et leur famille.

La MSPL accompagne environ une centaine de personnes par année atteintes d’une maladie dégénérative ou d’un cancer et qui possèdent un pronostique à court terme. Elle offre gratuitement les soins et services spécialisés dispensés de manière sécuritaire dans le respect de l’intimité et des valeurs de ses résidents, le tout dans une ambiance chaleureuse et réconfortante qui rappelle la maison.

L’organisme travaille non seulement au bien-être de ses résidents dans leur fin de vie, mais aussi à l’accompagnement et au soutien des familles. Depuis maintenant un an, une travailleuse sociale est présente pour réaliser des suivis, ainsi qu’une directrice de la philanthropie pour réaliser des plans d’action de collecte de fonds.

«On entend toujours parler positivement de la maison. ‘‘Continuez comme vous le faites, c’est du beau travail, il n’y a rien à changer’’. On reçoit vraiment de beaux commentaires», a souligné, avec fierté envers son personnel, Guylaine Parent, directrice générale de la MSPL.

Les fonds : un enjeu

Depuis toutes ces années, la MSPL doit amasser chaque année un montant de près de 900 000 $ pour atteindre la somme de 1,7 M$ nécessaire annuellement au bon fonctionnement de l’organisation. Un montant qui permet de continuer d’offrir les soins et services gratuitement à ses résidents, de payer le salaire des employés rémunérés ainsi que les diverses dépenses de l’organisation telles que le loyer.

Le gouvernement offre une subvention à la hauteur de près de 50 % de ce montant, alors que leurs trois partenaires principaux donnent eux aussi leur part pour aider la MSPL. Le reste des fonds est amassé grâce aux dons et à la réalisation de différentes activités de financement, dont l’encan qui a lieu jusqu’au 21 novembre.

«On a une bonne équipe de bénévoles, ils sont engagés, impliqués et intéressés. Ils sont avec nous depuis les tout débuts et vont encore chercher des prix. On envisage un bon encan. Des gens ont déjà offert des dons purs et ce n’est même pas commencé», a affirmé Mme Parent lors de son entretien avec le Journal.

Déménagement futur

Des démarches sont entamées afin de trouver une nouvelle maison pour la MSPL. L’endroit n’a pas encore été confirmé, mais l’organisation souhaite déménager ses pénates d’ici les deux ou trois prochaines années.

«Nous sommes actuellement en démarche pour trouver la perle rare sur la rive sud à Lévis, tout en restant accessible dans les cinq territoires que nous desservons. On veut avoir accès à l’extérieur plus facilement et on va essayer de garder un lieu bucolique», a affirmé Mme Parent.

Bien qu’elle ait souhaité souligner ses dix ans, l’organisation devra attendre l’an prochain pour célébrer en grand lorsque la crise sanitaire permettra de grands rassemblements. Dans un monde idéal, sa directrice générale aimerait que toutes personnes qui ont été impliquées avec la maison ou qui ont eu son aide dans les dix dernières années soient présentes. Une activité de recueillement et de souvenir qui ne tombera pas à l’eau, mais qui sera reportée lorsque la situation le permettra.

Rappelons que l’encan a actuellement lieu jusqu’au 21 novembre. Pour miser sur l’un des prix, consultez le bit.ly/3mL41tV.

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