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Les agents de la SQ amorceront des moyens de pression

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Photo : Gilles Boutin - Archives

15 sept. 2022 09:43

Par voie de communiqué, l'Association des policières et policiers provinciaux du Québec (APPQ), le groupe qui représente les agents de la Sûreté du Québec (SQ), a annoncé qu'elle lancera bientôt des moyens de pression afin d'inciter le gouvernement du Québec à conclure une entente pour le renouvellement du contrat de travail des policiers de la SQ.

Concrètement, au cours des prochains jours, les membres de l'APPQ refuseront le temps supplémentaire pour une période de 24 heures. L’APPQ demande également à ses membres de ne plus utiliser les véhicules comptant plus de 220 000 km au compteur, «sauf pour une situation urgente lors de laquelle la santé ou la sécurité d’une personne ou d’un collègue serait en péril».

Le regroupement estime qu'il n'a pas d'autre choix que d'aller de l'avant avec des moyens de pression puisque le gouvernement «ne considère pas adéquatement et à sa juste valeur le statut de la police nationale».

«Les besoins en effectifs policiers sont criants et provoquent de nombreuses heures de temps supplémentaires obligatoires (TSO). Les troupes sont épuisées. D’ailleurs, nous avons été informés que plusieurs unités à travers la province ont vécu des bris de service cet été. Un sondage pour évaluer l’ampleur du phénomène est en cours auprès de nos membres», a soutenu Dominic Ricard, président de l’APPQ.

Sans contrat de travail depuis mars dernier, les policiers de la SQ veulent que Québec consentent des augmentations salariales et acceptent leurs solutions pour s'attaquer aux difficultés d'attraction et de rétention du personnel, à la «formation déficiente» ainsi qu'aux problèmes de santé psychologiqu.

«C’est l’absence de volonté de la part du gouvernement de reconnaître la Sûreté du Québec comme police nationale en faisant abstraction de son rôle supplétif auprès des autres organisations policières qui est inacceptable. Les membres sont obligés de pallier le manque d’effectifs des différents corps de police qui réclament de l’aide en vertu de la Loi sur la Police. Ce n’est pas normal qu’avec toutes ces responsabilités, les membres de la Sûreté du Québec soient parmi les policiers les moins bien payés au Québec!», a renchéri M. Ricard.

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