Dessercom a lancé, le 18 janvier, sa campagne Tolérance zéro afin de prévenir et mettre fin à tous les gestes de violence de la population envers les paramédics et les chauffeurs-accompagnateurs.
Depuis le 18 janvier, toute personne qui montera à bord d’un véhicule ambulancier ou de transport médical de l’entreprise lévisienne verra des affiches indiquant qu’aucune forme de violence physique ou verbale envers ses professionnels ne sera tolérée et que de tels agissements seront rapportés à la police.
«Nous souhaitons passer un message très clair à la population que nous prenons très au sérieux les comportements répréhensibles à l’égard de notre personnel, sous peine de démarches judiciaires. Nous voulons bonifier le sentiment de sécurité de nos professionnels, car ce n’est pas vrai que ces comportements doivent faire partie intégrante de leur travail. On ne doit pas banaliser cette réalité de notre personnel soignant», a expliqué Maxime Laviolette, directeur général de Dessercom.
Toujours dans l’objectif de protéger ses employés, Dessercom a commandé, dans le cadre de son programme, des contentions adaptées à la réalité des paramédics, les XDCuff. Elles offrent plus de confort aux patients, en plus d’assurer une meilleure sécurité et une installation rapide pour les paramédics.
De plus, Dessercom demande au ministère de la Santé et des Services sociaux d’accélérer l’implantation et la formation des paramédics de soins primaires afin de pouvoir administrer le midazolam, un médicament utilisé notamment dans les cas de délire agité. Par ailleurs, Dessercom souhaite que les travaux sur le projet de loi C-211 reprennent à la Chambre des communes. La pièce législative prévoit une modification au Code criminel pour garantir une meilleure protection judiciaire à l’endroit de plusieurs travailleurs en uniforme, dont les paramédics.