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COVID-19 : une situation qui s’améliore en Chaudière-Appalaches

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Pour la Dre Liliana Romero, les déplacements interrégionaux seront à surveiller au courant de la relâche scolaire comme ils pourraient faire voyager les variants du coronavirus. CRÉDIT : GILLES BOUTIN - ARCHIVES

23 févr. 2021 10:09

À la suite des nouvelles annonces du gouvernement provincial concernant les assouplissements des mesures sanitaires au cours de la prochaine relâche scolaire et du palier d’alerte de la région de la Chaudière-Appalaches qui est demeuré au rouge, la Dre Liliana Romero, directrice régionale de santé publique de la Chaudière-Appalaches, a souligné l’amélioration de la situation sur le territoire et a invité à la prudence, le 19 février dernier.

Bien que la Chaudière-Appalaches, comme la plupart des régions de la province, n’a pas vu son palier d’alerte régional changer à l’orange, la Dre Romero assure que la situation s’améliore et qu’on doit s’assurer de pouvoir maintenir ces données encourageantes pour modifier l’état du palier d’alerte actuel.

«C’est sûr que la situation dans la région s’améliore depuis quelques semaines. Le dernier bilan hebdomadaire, du 6 au 13 février dernier, rapporte des données où on voit un palier orange à l’horizon. C’est la première semaine où on a constaté que tous les indicateurs étaient vraiment encourageants», se réjouit la directrice régionale de santé publique.

Selon elle, c’est seulement si la Chaudière-Appalaches a des données encourageantes trois semaines consécutives qu’on pourra commencer à travailler pour changer le palier d’alerte régional.

Les risques d’une semaine de relâche

Quant aux assouplissements annoncés par le gouvernement à partir de la relâche scolaire, Dre Romero croit que le facteur à surveiller sera celui des déplacements interrégionaux. «Les mesures déjà en place pourront aider à ce que la situation ne dérape pas. Les risques de la semaine de relâche sont surtout les déplacements interrégionaux, en raison de l’évolution des cas de variants à travers la province», soutient la directrice régionale de santé publique.

Au moment d’écrire ces lignes, aucun variant de la COVID-19 n’avait été recensé dans la Chaudière-Appalaches.

Une situation qui évolue

Pour le moment, le territoire de la Chaudière-Appalaches connaît une accalmie concernant les cas de la COVID-19 comme ces derniers sont quotidiennement bas et que le nombre d’hospitalisations est également faible.

Cependant, la situation des éclosions dans les écoles continue de tendre vers l’augmentation. À la fin janvier, on rapportait que 26 % des éclosions de la COVID-19 étaient associées aux milieux scolaires. Lors du dernier bilan hebdomadaire de la semaine du 6 février, on constatait que 44 % des éclosions du territoire proviennent de milieux scolaires. Chaque semaine, ce pourcentage double quasiment, remarque la Dre Romero.

«C’est la tendance depuis le début de l’année scolaire, mais c’est normal parce que c’est une population qui n’est pas encore visée par la vaccination», rassure-t-elle.

Une campagne de vaccination qui prendra de la vitesse

Dès cette semaine, la Dre Romero assure que le Centre intégré de santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches (CISSS-CA) obtiendra des doses du vaccin contre la COVID-19 de façon plus stable. Ainsi, le CISSS-CA pourra terminer sa campagne de vaccination dans les résidences privées pour aînés (RPA) d’ici la fin février, prévoit la directrice régionale de santé publique.

«Notre souhait d’ici la fin février est de terminer de vacciner dans nos résidences pour personnes âgées pour qu’à la mi-mars au plus tard qu’on puisse commencer la vaccination de la population générale», expose-t-elle. Actuellement, cette campagne de vaccination s’est concentrée notamment dans les RPA de la région de la Beauce, en raison du nombre de cas plus élevés dans ce coin de la Chaudière-Appalaches. Dre Romero rapporte que les RPA les plus populeuses de la Chaudière-Appalaches ont déjà été vaccinées.

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