La première pelletée de terre de l’école anglophone, située sur le chemin du Sault à Saint-Romuald, a eu lieu le 17 juin. Quelques porte-parole de la Commission scolaire Central Québec (CSCQ) en ont profité pour faire un discours, et donner des détails sur le dossier.
Par Manuel Cardenas
La construction de cette école avait été annoncée en 2020 par la Ville de Lévis et initialement, l’établissement devait voir le jour en septembre 2022 sur le site de l’église du Centre du Plein Évangile, sur le chemin du Sault. La pandémie est venue mettre des bâtons dans les roues de ce projet, mais deux ans plus tard, la construction a officiellement débuté.
Aujourd’hui, le directeur général de la CSCQ, Stephen Pigeon, se réjouit de l’avancement des démarches malgré les complications du passé.
«C’est un grand jour pour nous, notre communauté a attendu longtemps pour qu'un établissement ouvre sur la Rive-Sud. On s’approche de plus en plus de notre objectif et après plusieurs contre-temps, si tout va bien, en septembre 2023 on inaugurera notre nouvelle école et on pourra dire que notre rêve est devenu réalité», a déclaré M. Pigeon.
Le président de la CSCQ, Stephen Burke, a aussi pris la parole pour expliquer que ce projet, a entre autres été proposé afin de contrer une problématique commune à plusieurs parents de la Rive-Sud, les déplacements.
Selon M. Burke, la plupart des parents qui souhaitent inscrire leur enfant dans une école bilingue, n’avaient pas d’autres choix que de les inscrire à Québec, et plusieurs se plaignaient de la grande distance à parcourir pour que leurs enfants se rendent à l’école.
Un groupe de quatre enfants, futurs élèves de l’école en construction, et résidents de Lévis, ont témoigné chacun leur tour pour donner leur perspective sur ce sujet. En résumé, ces quatre jeunes qui sont présentement au primaire à l’école Saint-Vincent de la CSCQ, ont exprimé avoir hâte d’intégrer leur nouvelle école car ils pourront dorénavant se rendre en cours à pied, et se réunir avec leurs amis beaucoup plus facilement.
Par ailleurs, selon le directeur général de la CSCQ, la plupart des élèves de l’école Saint-Vincent résident sur la Rive-Sud. C’est pour cela que l’établissement, situé à Sainte-Foy, a annoncé sa fermeture dans l’année qui suit.
L’enjeu du bilinguisme
Stephen Burke a tenu à préciser que la CSCQ n’est pas seulement une commission anglophone mais bien bilingue.
«On veut favoriser l’apprentissage des deux langues c’est pour cela que notre commission scolaire est bilingue. Il y a des gens qui travaillent chez nous et qui parlent à peine l'anglais, et on fait tout pour les mettre à l'aise et leur permettre d’apprendre avec nous», a fait valoir M. Burke.
Selon le président de la CSCQ, avoir une aisance dans les deux langues comporte de multiples avantages pour les enfants et leur futur.
«Être bilingue est un beau cadeau pour un enfant. Le fait de parler le français et l'anglais ouvre des portes sur le marché international, ou simplement, permet d'être facilement confortable lorsqu'on part en vacances par exemple», a ajouté Stephen Burke.
L’équipe de construction s’est fixé comme premier objectif, de rénover l’ancienne église qui sera au centre de la future école. De plus, le nom officiel de l’école sera défini dans la prochaine année par la communauté anglophone de la Rive-Sud, selon M. Pigeon.