C’est le 26 février que le Mouvement Desjardins a dévoilé ses résultats financiers pour l’année 2017. Le groupe coopératif estime que l’an dernier «a été exceptionnel à bien des égards», ce qui lui permet d’augmenter les ristournes versées aux membres.
Les excédents avant ristournes aux membres sont de 2,151 G$, une hausse de 379 M$ par rapport à l'année précédente. Le retour aux membres et à la collectivité atteint quant à lui 320 M$.
De ce montant, 202 M$ seront versés en ristournes, une augmentation de 40 % par rapport à l’année 2016. C’est la première fois depuis 2014 que les ristournes sont en hausse. Le reste des 320 M$ sera octroyé en dons et en commandites (82 M$) ainsi qu’en avantages membres (36 M$).
Selon Desjardins, cette performance lui permet de soutenir sa croissance, «mais aussi de remplir sa mission coopérative au bénéfice de ses membres et clients ainsi que de maintenir son excellente capitalisation».
«Ces résultats confirment que Desjardins réussit mieux que jamais à se rapprocher de ses membres et clients, principalement par notre importante transformation numérique qui répond efficacement à leurs attentes. Cela nous donne encore plus de moyens pour poursuivre notre mission sociale et économique dont les impacts sont directs», s’est réjoui Guy Cormier, le président et chef de la direction du mouvement coopératif.
Moins bonne année pour l’assurance de dommages
Toutefois, comme le rapporte La Presse canadienne, le secteur de l’assurance de dommages a connu une moins bonne année. En excluant un «gain exceptionnel» de 241 M$ réalisé l’an dernier, l’excédent de ce secteur a plongé de 28 %, s’établissant désormais à 237 M$.
Lors d’une conférence téléphonique, Guy Cormier a expliqué que l’assurance de dommages a été touchée par une augmentation des réclamations, provoquée par les inondations du printemps 2017 et une hausse du nombre d’accidents automobiles.
Cette dernière aurait notamment été provoquée par le fait que les conducteurs sont plus distraits. De plus, les factures de réclamations sont plus élevées puisque les réparations de véhicules sont de plus en plus chères.
Pour faire face aux défis provoqués par ces changements au niveau des assurances pour l’automobile, le mouvement coopératif est d’ailleurs en train d’effectuer une analyse, évaluant notamment la possibilité d’augmenter les primes des conducteurs ayant des comportements problématiques.