Élève de secondaire 5 à l’École Pointe-Lévy, Mathys Grégoire a créé sa marque de vêtements dans le cadre du projet personnel qu’il avait à réaliser. Motivé par sa passion pour la mode, il a imaginé Ghostmrch, des vêtements qui lui ressemblent.
De l’élaboration de sa collection à la création de son site Internet, Mathys Grégoire a réalisé toutes les étapes nécessaires au lancement de sa marque de vêtement Ghostmrch (ghostmrch.com).
C’est le projet personnel que l’élève de secondaire 5 à l’École Pointe-Lévy a décidé de mettre en œuvre. Inscrit dans le Programme d’éducation intermédiaire (PEI) du Baccalauréat International (IB), un parcours que des écoles de partout dans le monde peuvent choisir de proposer, l’adolescent a ainsi été mis au défi d’établir des liens entre études et monde réel.
«Je m’achète beaucoup de linge et j’aime porter des styles différents. Je voulais faire des vêtements qui me ressemblent et que je serai fier de porter», partage Mathys.
Pour sa première collection, le jeune entrepreneur de 16 ans dit y être «allé mollo» avec des cotons ouatés et des chandails qui peuvent être portés «avec tout et des joggings».
«J’y vais avec mon feeling. Cet automne, j’y suis beaucoup allé avec les couleurs de la saison. Je me suis acheté du beige et du brun. En été, je mets plus de vêtements colorés.»
«Pour le nom de ma marque, je me suis inspiré d’un surnom. J’habite à Saint-Rédempteur et mon école est à Lévis, c’est quand même loin de mes amis. Fantôme, c’est parce que des fois je n’ai pas le temps de me rendre quand ils décident de faire des activités à la dernière minute», poursuit l’adolescent.
Se débrouiller, même en finance
Mathys a utilisé Shopify pour créer son site Internet et choisi Printful, une compagnie qui imprime ses «propres designs». «Ils s’occupent de la livraison aussi», ajoute-t-il.
Chaque élève bénéficie d’un encadrement par son responsable, un professeur. D’abord, toutes les étapes du projet sont expliquées à l’élève qui doit remettre un rapport après la réalisation de son projet que les jeunes entrepreneurs travaillent à la maison.
Pour l’adolescent, la première étape a consisté à faire beaucoup de recherches afin de s’informer sur les tendances et sur les vêtements qu’il pourrait produire.
«C’était une belle expérience. Ça m’a appris à me débrouiller moi-même. J’ai touché à la gestion et la création informatique. J’ai dû me débrouiller dans mes finances, car il fallait que je développe tout le côté économique de ma marque. Ça m’a aidé à m’organiser», partage Mathys.
Si, au début, il pensait juste à sa marque de vêtements comme à un projet personnel qu’il allait arrêter après son secondaire 5, Mathys pourrait poursuivre l’aventure. «Plus ça va, plus j’aime ça et je pense que ça pourrait être une bonne idée de continuer.» Mais comme projet étudiant, précise celui qui veut ensuite étudier en génie physique.