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COVID-19 : Québec annule les examens ministériels

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08 janv. 2021 12:47

Accompagné de Richard Massé, conseiller médical stratégique à la direction générale de la santé publique, Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation du Québec, a fait le point sur le réseau de l’éducation dans le contexte de la pandémie, le 8 janvier, à la suite de l’annonce du nouveau confinement. Outils, tutorat, mesures sanitaires, modification de la pondération des bulletins, qualité de l’air et l’annulation des épreuves ministérielles ont été les sujets abordés.

«Nous allons annuler la passation des examens ministériels […] puisque c’est une année exceptionnelle. On va annuler ces épreuves et rendre disponibles d’ici la fin janvier, les documents qui ont été demandés par les enseignants qui regroupent les incontournables, les savoirs essentiels qui doivent être enseignés pour que les jeunes finissent leur année scolaire et qu’ils commencent l’an prochain avec confiance», a annoncé Jean-François Roberge lors du point de presse.

Comme présenté à l’automne, l’année scolaire sera divisée en deux étapes. Le premier bulletin qui était prévu pour le 22 janvier a été reporté, au besoin, au 5 février en raison du contexte de l’automne dernier et de la pause des Fêtes. Également, le ministre de l’Éducation a annoncé que la pondération des deux bulletins changera, ainsi le premier verra sa pondération diminuer et le deuxième augmenter. Cette mesure permettra de donner la chance aux élèves qui ont moins bien performé à l’automne de se rattraper et réussir leur année scolaire.

«On va être exigeant cette année, comme on l’est toujours, on ne veut pas faire de nivellement vers le bas, mais on doit aussi être bien veillant», a-t-il assuré.

Du tutorat, une plateforme mobile et un accès à la technologie

Pour venir en aide aux élèves en difficulté, le ministère de l’Éducation fera appel au personnel volontaire des centres de services scolaires, aux retraités de l’éducation ainsi qu’aux étudiants collégiaux et universitaires via la plateforme Répondez présent. Des élèves ciblés par leur enseignant bénéficieront donc de programmes de tutorat dès la fin janvier. Aussi, des forums pédagogiques en ligne accessibles aux élèves seront mis sur pied.

De plus, M. Roberge a annoncé que tous les élèves qui n’ont pas d’équipements technologiques, ordinateurs portables ou tablettes, à la maison auront accès à ces outils afin de pouvoir poursuivre adéquatement l’éducation à distance.

Par soucis concernant la santé mentale des élèves, le ministère de l’Éducation élaborera une application mobile pour ces derniers. «Une application mobile sera disponible pour que nos jeunes aient accès à de nombreuses ressources et aussi à des témoignages, des vidéos, du clavardage en direct pour briser l’isolement et aider nos jeunes à passer au travers de cette période stressante», a mentionné Jean-François Roberge.

Qualité de l’air et mesures sanitaires plus strictes

Le ministre de l’Éducation a rappelé les mesures sanitaires additionnelles dans les écoles annoncées plus tôt par le premier ministre, François Legault, ainsi le port du couvre-visage sera obligatoire en classe pour élèves de 5e et 6e années du primaire. Pour les élèves des 1er et 2e cycles du primaire, le masque sera obligatoire lors de leurs déplacements à l’intérieur, dans les aires communes et dans les transports scolaires. Cependant, le masque ne sera pas obligatoire à l’extérieur.

Quant à eux, les élèves du secondaire, de la formation professionnelle et de la formation générale des adultes se verront remettre deux masques de procédures par jour et devront les porter également en classe.

Jean-François Roberge a dévoilé les résultats d’un rapport sur la ventilation dans les écoles mené à la fin de l’année dernière. 1 369 classes réparties dans 330 écoles ont été testées chacune trois fois afin déterminer la moyenne de quantité de CO2 dans l’air. Selon les exigences du réseau scolaire, les classes doivent obtenir des résultats en deçà de 1000 ppm de CO2.

Le rapport a conclu qu’en moyenne 804 ppm de CO2 se retrouvent dans l’air de ces locaux et que seulement 3 % des locaux testés présentaient des problèmes de qualité de l’air. M. Roberge a assuré que toutes les classes des établissements scolaires du réseau seront testées afin d’assurer la sécurité des élèves à la suite d’une recommandation de la Santé publique.

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