Par voie de communiqué, le Syndicat des chauffeurs d'autobus de la Rive-Sud (CSN), le groupe qui représente les conducteurs de la Société de transport de Lévis (STLévis), a partagé, le 11 janvier, son désir d'accentuer ses moyens de pression. En raison de «l'impasse» dans les négociations afin de renouveler la convention collective des chauffeurs d'autobus, le syndicat prévoit déclencher une grève de six jours à la fin de janvier.
Toutefois, ce dernier a ajouté qu’il espérait en arriver à une entente avant le débrayage
S'il se concrétise, le débrayage aurait lieu pendant six jours consécutifs, soit du 23 au 28 janvier. Comme la STLévis n'est pas soumise à l'obligation de fournir les services essentiels, les services de transport en commun de la STLévis ne seraient pas offerts pendant cette période. Ainsi, les activités de la société paramunicipale reprendraient le dimanche 29 janvier. Notons que les services offerts par Autocar des Chutes dans l'ouest de Lévis ne seront pas touchés si la grève se concrétise, comme il s'agit d'un sous-traitant de la STLévis.
Sans convention collective depuis plusieurs mois, les quelque 115 chauffeurs d'autobus de la STLévis réclament principalement à l'employeur la permanence pour tous les conducteurs et la fin de la sous-traitance «afin de garantir à tous les chauffeurs un horaire à temps complet».
Malgré des séances de médiation et la tenue d'une journée de grève lors d'une journée pédagogique le 14 novembre, le Syndicat des chauffeurs d'autobus de la Rive-Sud estime que les offres de la partie patronale sont insuffisantes.
«Face à un manque de volonté flagrant de la part de l’employeur et de la municipalité de régler le conflit, il est temps d’augmenter la pression pour leur faire comprendre que notre service est indispensable. Nous méritons des conditions de travail à la hauteur de notre travail, et Lévis mérite un service de transport en commun financé adéquatement», a argué Alain Audet, le président du syndicat.
Toutefois, ce dernier a ajouté qu’il espérait en arriver à une entente avant le débrayage avant le débrayage prévu de la fin janvier. «Il reste un peu plus d’une semaine à l’employeur pour obtenir un mandat de négociation clair et sérieux pour éviter que le conflit de travail ne se détériore et que le service en soit affecté», a affirmé M. Audet.
Notons finalement qu'invité à réagir à cette décision du syndicat, Alexandre Boudreau-Forgues, l'attaché de presse du maire de Lévis, a fait savoir que l'administration Lehouillier ne commentera pas ce choix du syndicat d'aller de l'avant avec un nouveau moyen de pression.