Élèves, membres de l'équipe de l'école Vision et artisans du projet ont lancé l'initiative lors du début de l'année scolaire. Photo : Alexandre Bellemare

L’École trilingue Vision Rive-Sud, conjointement avec la petite école Vision Lévis, a lancé, le 25 août dernier, son année scolaire. L’école située à Saint-Romuald intégrera graduellement au cours des trois à quatre prochaines années une nouvelle approche afin d’enseigner les langues secondes, c’est-à-dire l’approche neurolinguiste (ANL).

C’est en collaboration avec le directeur scientifique au Centre international de formation et de recherche en approche neurolinguistique et en neuroéducation (CIFRAN), Steeve Mercier, et du directeur des formations au CIFRAN, Olivier Massé, que la directrice de l’école privée lévisienne, Christine Bellerive, a présenté ce nouveau projet.

«C’est une approche qui a été élaborée en fonction du développement du cerveau et basée sur les principes de la recherche et de la neuroscience. C’est une approche rigoureuse et efficace qui permet aux apprenants d’apprendre une langue seconde et de parler la langue plus facilement», a indiqué Mme Bellerive.

Cette année, ce sont les élèves de niveau préscolaire et de la maternelle qui bénéficieront de cette nouvelle méthode d’enseignement des langues secondes, le projet s’étalera au fil des trois à quatre prochaines années auprès des autres niveaux scolaires.

Ainsi, les enseignants de l’école Vision ont suivi une formation offerte par les représentants du CIFRAN afin de pouvoir utiliser cette méthode d’enseignement.

«Avec l’ANL, on axe plutôt sur les phrases complètes et les structures de phrases. Ce ne sont pas les mots de vocabulaire qui s’imprègnent dans le cerveau, mais plutôt les structures de phrases qui s’impriment dans le cerveau des enfants», a expliqué la directrice de l’école.

Une approche plus naturelle

C’est dans le souci de faciliter l’apprentissage des langues et d’offrir une expérience optimale aux élèves que l’école primaire et préscolaire de Saint-Romuald a décidé d’opter pour l’ANL.

«Le but n’est pas d’apprendre la langue en soi, la langue n’est qu’un moyen d’arriver au but. Le but dans un système scolaire, c’est de développer la littéracie, la capacité de pouvoir lire, écrire et parler dans une langue, mais aussi d’interpréter les images, a présenté Steeve Mercier. On part d’un projet qu’on souhaite réaliser. Par exemple, une affiche avec tous les membres de la famille pour qu’après on puisse la présenter et aller au-delà de la simple présentation et comparer les familles entre elles. Ça consiste à faire réfléchir les enfants et pas seulement d’apprendre ladite langue.»

«L’idée, c’est d’accompagner le développement cognitif. […] C’est de faire quelque chose de cognitivement plus engageant pour amener les enfants à réfléchir plus loin. C’est ce qu’on souhaite faire tout le temps, en essayant d’élever d’un cran chaque fois pour les amener à réfléchir», a ajouté Olivier Massé.

Un effet boule de neige

De plus en plus populaire au Québec, l’ANL est plutôt utilisée chez les élèves de cinquième et sixième année ainsi que ceux du secondaire et à la clientèle adulte. En plus de devenir l’une des premières institutions scolaires au Québec à intégrer cette approche dans son cursus, l’École trilingue Vision Rive-Sud et la petite école Vision Lévis souhaitent l’adapter pour tous ses élèves.

«Il y a un buzz qui se crée à Lévis actuellement et on espère que ça aura un effet boule de neige. C’est une approche en émergence qui demande du temps et provoque plusieurs changements dans l’apprentissage des langues, mais ça prend des gens investis pour mettre l’ANL de l’avant», a partagé M. Mercier.

Également sur les lieux, Justin Houde, enseignant et conseiller pédagogique chez RM Recrutement International, a vanté cette approche utilisée par l’entreprise lévisienne de recrutement international qui offre 60 à 100 heures de cours de français en ligne aux entreprises qui recrutent via leurs services.

«Il y a une vision à long terme dans le recrutement à l’international. Dans certains cas, ces travailleurs étrangers ont permis à des entreprises de ne pas fermer et même de grossir. Les entrepreneurs souhaitent garder ces travailleurs-là, mais ils savent que ça ne suffit pas de les garder avec un bon salaire et des avantages sociaux. Ces gens doivent développer un sentiment d’appartenance et être confortables dans leur communauté, ça passe par l’intégration linguistique et l’ANL facilite grandement cette intégration», a-t-il soutenu.

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