Originellement, cette journée dédiée aux femmes ayant vécu des agressions à caractère sexuel tire son nom de la marche La rue, la nuit, femmes sans peur. Depuis 42 ans maintenant, cette journée vise à dénoncer les violences sexuelles en permettant aux femmes d’occuper l’espace public.
C’est dans cette optique, que de nombreuses femmes se sont réunie à l’Aquaréna Léo-Paul-Bédard, sur l’avenue des Églises à Charny, pour faire entendre leur voix. Selon les représentants du CALACS Rive-Sud, l’événement fut encore un «grand succès».
«Ça s’est très bien passé, comme les années précédentes. On a été très contents de voir le monde participer à cette journée si importante. J’ai notamment été marquée par le moment final qui visait à se rassembler main dans la main en rang et de lancer un cri commun pour montrer l’union des militants et la combativité des survivantes», a mentionné l’intervenante sociale du CALACS Rive-Sud, Marie-Pier St-Aubin.
Cette année, les organismes de Lévis ont lancé un appel aux organismes communautaires et aux institutions susceptibles de recevoir, dans leurs services, des femmes ayant vécu des agressions à caractère sexuel. C’est ainsi que le 15 septembre a officiellement marqué le début de la campagne Ici, la porte est ouverte afin que les organismes signataires s’identifient comme alliés à la lutte.
Ce sont plus de 20 signatures qui ont été récoltées, marquant ainsi le début du mouvement d’engagement des organismes de la Chaudière-Appalaches envers les survivantes.
«Une belle participation citoyenne»
Année après année, les organisateurs de l’événement sont «contents» de constater la participation des personnes qui souhaitent s’impliquer dans cette lutte. Cette année encore, la participation citoyenne a «ravie» le CALACS et ses partenaires, tels que l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR) Lévis-Rive-Sud, Alliance-Jeunesse, la Jonction pour Elle, le Centre Femmes l’Ancrage, la Maison de la Famille Chutes-Chaudière, le CISSS-CA ainsi que la Ville de Lévis.
«C’est un bilan tellement positif qu’on fait de cette 42e édition. Chaque année, c’est près d’une centaine de personnes qui y participent et cette année, c’était 95 personnes qui étaient présentes», a indiqué Marie-Pier St-Aubin.
D’ailleurs, cette dernière affirme que de voir autant de personnes s’impliquer, c’est ce qui leur permet de «croire en l’impact de ce genre d’événement». Elle conclut d’ailleurs en mentionnant qu’ils sont «impatients» de voir ce que la prochaine édition leur réserve.