La cour de l’école construite il y a à peine quelques années a été aménagée, mais elle n’a pas été «plantée», souligne le président-fondateur de la SHEL, Yves Bédard. En fait, un petit boisé borde l’école, mais il n’offre pas une grande variété d’essences d’arbres.
«Nous désirons planter des arbres de différentes espèces et nous travaillons avec l’école pour en faire des activités pédagogiques. Nous voulons donner du matériel pédagogique aux professeurs. […] Nous envisageons planter des arbres à noix comme des chênes et des noyers. En même temps, cela permettra d’ombrager la cour de l’école», ajoute M. Bédard. Les travaux commenceront en octobre.
Au fil des années, l’organisation a réalisé plusieurs plantations communautaires dans le secteur de Saint-Apollinaire et de Saint-Antoine-de-Tilly. «Nous souhaitions renouer avec ce côté communautaire», soutient-il.
La SHEL veut effectuer ces travaux en collaboration avec les enseignants, les élèves et les parents. Ce seront des arbres d’une bonne grandeur, de deux à trois mètres, qui seront choisis et plantés afin qu’ils puissent résister aux conditions météorologiques.
Savoir s’adapter
La SHEL a réussi à traverser le temps et survivre aux mesures sanitaires imposées par la pandémie de COVID-19. Toutefois, c’est en étant à l’écoute des besoins des membres que l’organisation s’est adaptée aux changements.
Si, à ses débuts, elle dédiait ses activités à l’horticulture ornementale, l’organisme a opéré un virage il y a quelques années et se consacre maintenant à l’horticulture maraîchère. La SHEL invite aussi plusieurs conférenciers et organise différentes activités sur le terrain. D’après Yves Bédard, c’est ce qui explique en grande partie le succès connu depuis les débuts.
«Nous organisons plusieurs activités extérieures avec des visites de fermes et chez des producteurs. On parle de l’écologie de la rivière du Chêne et de l’histoire du moulin à scie de Leclercville. Les gens adorent ça, ça nous permet de sortir des fleurs et de connaître le territoire ainsi que les écosystèmes. […] On veut se promener, aller découvrir la forêt seigneuriale», énumère-t-il, ajoutant au passage que des membres d’autres sociétés d’horticulture participent aux activités de la SHEL.
Un 30e à célébrer
Plusieurs activités et conférences entourent les célébrations du 30e anniversaire de la SHEL. Certaines, comme la Fête des semences, ont déjà eu lieu et cette dernière a attiré plus de 1 000 personnes. C’est l’activité la plus populaire de l’organisation et elle attire de 900 à 1 000 personnes chaque année.
Pour le reste de la saison, plusieurs conférences seront présentées. Elles toucheront différents sujets comme l’herbe à poux ou les ravageurs du potager.
Des activités auront aussi lieu au Domaine Joly-De Lotbinière. «La société s’est beaucoup impliquée dans le passé comme bénévole dans les jardins», a rappelé le président-fondateur de la SHEL.