L'enquête conclut que les investissements réalisés dans les bibliothèques publiques, tels qu'évalués à partir des données de 2024, obtiennent une note globale de 68 %, représentant une amélioration de 2 % par rapport à l'année précédente.

Notons que les les indicateurs utilisés pour dresser le portrait sont les acquisitions, les heures d'ouverture, la superficie, les places assises et les ressources humaines. Ces statistiques proviennent du programme BiblioQUALITÉ qui évalue les efforts d'investissement faits dans les bibliothèques publiques par chaque municipalité membre de l'ABPQ ou d'un Réseau BIBLIO régional participant. Actuellement, 80 municipalités atteignent présentement le niveau 5, soit la note d'excellence. Les régions considérées comme périphériques dans l'étude, dont notamment la Chaudière-Appalaches, obtiennent le niveau 4.

Si les associations derrière le portrait sont heureuses de voir des sommes supplémentaires dépensées pour les bibliothèques publiques, elles déplorent que la qualité des investissements actuels dans nos bibliothèques publiques «franchit encore à peine la note de passage».

«Peu importe la région dans laquelle une bibliothèque se situe, qu'elle soit dans un grand centre ou en région éloignée, elle mérite l'attention du monde municipal. La bibliothèque est une ressource précieuse et de proximité dans laquelle il faut continuer d'investir, pour que ses bénéfices puissent continuer à se faire sentir auprès de la population qu'elle dessert», a notamment argué Julie Blais, présidente du Réseau BIBLIO du Québec.

Du même souffle, les deux groupes ont soutenu que des bibliothèques publiques «en santé et suffisamment financées» peuvent se concentrer à l'accomplissement de leurs missions et participer au développement culturel, communautaire, social et économique des municipalités.