Dans un style fantastique, policier et noir, Rosalie Demers raconte l’histoire de Rachelle. Depuis la disparition de son frère, celle-ci vit une période de deuil sombre remplie de peine et d’abus d’alcool. Après une nuit bien arrosée, elle se réveille le lendemain en retrouvant le corps de son amant, gisant au bas des escaliers. 

Au toucher de son corps, une force arrache Rachelle à la réalité et la projette à l’intérieur de lui. Revivant ses dernières heures, elle verra son frère, renouant avec l’espoir de le retrouver, embarquant dans un périple entre le monde des morts et la réalité. 

Lectrice aguerrie de ce genre de fiction, Rosalie Demers a toujours aimé la lecture et l’écriture. Après avoir tenté à plusieurs reprises de publier d’autres manuscrits, c’est finalement Sous les eaux qui lui a permis de trouver un éditeur pour faire connaître ses histoires. 

«J’avais déjà essayé d’envoyer des romans à des maisons d’édition et c’était tout le temps des lettres de refus que je recevais. Pour celui-là, j’ai reçu des réponses plus positives et il y a une éditrice qui m’a conseillé Tête première et ça a fonctionné. C’était un rêve», raconte l’autrice. 

Originaire de Saint-Flavien dans Lotbinière, Rosalie Demers travaille comme maître de poste, un emploi qui n’a rien à voir avec l’écriture. Elle a complété en 2021 un certificat en création littéraire à l’Université Laval, qui cadre avec le début de l’écriture de son roman.  

Dans la dernière année, la Lévisienne a également vu deux de ces nouvelles être publiées dans la revue Solaris, dont La voie ferrée, qui a été lauréate du concours Boréal 2024. 

«Je suis contente. Avant 2025, je n’avais jamais publié et là ça me fait trois publications avec mon roman et mes deux nouvelles. Je me dis que c’est mon année», se réjouit-elle. 

Rosalie Demers commence déjà à travailler sur un prochain roman qui sera dans le même genre littéraire, mais qui sera composée d’une tout autre histoire. 

Un lancement local 

 Pour le lancement de son roman, Rosalie Demers a décidé de tenir l’événement à Lévis, à la Maison natale de Louis Fréchette le 17 septembre dernier. 

«Au début j’avais l’idée de faire mon lancement à la Librairie Laliberté ou ailleurs à Québec, mais pour moi c’était important que ce soit à Lévis. Il y a une offre culturelle à Lévis et c’est important que les gens s’y intéressent. Je n’ai jamais regretté de l’avoir fait à la Maison natale de Louis Fréchette», conclut l’autrice. 

Sous les eaux est disponible en librairie, notamment via le www.leslibraires.com (réseau des librairies indépendantes).