Rappelons que Jean Cauchy s’est enrôlé dans l’Aviation royale canadienne en 1942, à l'âge de 18 ans. C'est après avoir appris que le bombardier à bord duquel son frère Louis servait dans la Royal Air Force (RAF) en tant que mitrailleur ait été abattu pendant une mission effectuée au-dessus de l'Europe que le Lévisien a décidé de s'engager.

Il obtient son brevet de pilote après un entraînement d’un an et demi et, en janvier 1944, il est muté à la station de la RAF Tholthorpe, dans le Yorkshire, en Angleterre, pour se joindre au 425e Escadron, surnommé «Les Alouettes».

Il accomplit six missions à bord d’un bombardier Halifax Mark III pendant la Seconde Guerre mondiale, avant d’être abattu à son tour le 5 janvier 1945. Les membres de son équipage et lui sont capturés par les forces allemandes. Ils passent le reste de la guerre au Stalag Luft I comme prisonniers de guerre, jusqu’à la libération du camp par les Alliés en mai 1945.

À son retour de la guerre, Jean Cauchy a été un acteur marquant de la communauté lévisienne, notamment à titre de conseiller municipal de l'ancienne Ville de Lévis de 1969 à 1977. Il s’est aussi impliqué activement dans un bon nombre d’organisations valorisant la commémoration et le bien-être des anciens combattants.

Vivant désormais à Sainte-Foy, M. Cauchy a vu son 100e anniversaire être célébré en grand. En plus d'une réception avec plusieurs dignitaires, dont le maire de Lévis Gilles Lehouillier, l'Aviation royale canadienne a fait survoler deux CF-18 au-dessus de Québec le 23 janvier pour célébrer l'heureux événement.