En effet, selon l'étude, le prix de l'agrégat d'une propriété à Québec a atteint 439 100 $ au deuxième trimestre de 2025, en hausse de 13,5 % par rapport au même trimestre de 2024, représentant la plus forte croissance à l'échelle nationale et provinciale pour un cinquième trimestre consécutif.

Royal LePage explique ce phénomène par la demande soutenue et un manque persistant d'inventaire de maisons unifamiliales dans la région de Québec, qui ont propulsé les prix à la hausse au deuxième trimestre, tant dans le segment des maisons unifamiliales que dans celui des copropriétés.

Toujours dans la région de Québec, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a bondi de 15,5 % d'une année sur l'autre pour s'élever à 468 100 $ lors du deuxième trimestre de 2025.
Pour les copropriétés, le prix médian a grimpé de 13,1 % lors de la même période pour atteindre 328 200 $.

«C'est une tendance que nous observons depuis plusieurs trimestres, directement liée au manque d'inventaire persistant. La demande reste largement supérieure à l'offre, ce qui soutient les prix dans tous les segments, souligne Michèle Fournier, vice-présidente et courtier immobilier chez Royal LePage Inter-Québec. Le manque d'inventaire est une constante depuis plusieurs trimestres. Étant donné qu'il manque beaucoup de maisons unifamiliales, les gens se tournent vers le condo pour avoir accès à la propriété, ce qui fait également augmenter les prix dans ce segment.»

La croissance trimestrielle est stable, le prix de l'agrégat a progressé de 2,3 % par rapport au premier trimestre 2025, ce qui démontre la vigueur persistante du marché selon les analystes du franchiseur immobilier canadien.

D'ailleurs, Royal LePage a révisé à la hausse ses prévisions pour la ville de Québec, anticipant désormais une croissance de 15,0 % du prix de l'agrégat d'une propriété au quatrième trimestre 2025 par rapport à la même période en 2024.

Exception québécoise

À l'échelle provinciale, le marché immobilier québécois continue de faire preuve d'une «vigueur exceptionnelle» au deuxième trimestre 2025, comme Royal LePage enregistre un ralentissement ailleurs au Canada.

«La vigueur continue du marché québécois au deuxième trimestre témoigne de la robustesse de ses fondations économiques et de la capacité d'adaptation des consommateurs. Le marché du Québec se comporte de manière très différente de celui de la Colombie-Britannique et de l'Ontario, s'affirmant comme un acteur clé de la dynamique immobilière nationale. Malgré une certaine prudence des ménages, la demande est restée soutenue, comme en témoignent les hausses de prix dans la majorité des marchés de la province. Bien que des signes de ralentissement économique puissent apparaître – tels que le recul des marchés boursiers ou des pertes d'emploi dans certains secteurs – le marché immobilier québécois a su maintenir son cap», a conclu Dominic St-Pierre, vice-président exécutif - Développement des affaires chez Royal LePage.