«[L’achalandage] confirme que nous ne faisons pas ça pour rien. Les festivaliers sont là année après année, ils font confiance à notre produit, aux artistes qu’on amène et aux activités qu’on fait. C’est le fun de voir autant de monde se déplacer pour un festival de musique country en région», indique Guillaume Laflamme, cofondateur du FCL.
Celui-ci se réjouit également de désormais accueillir des festivaliers de partout au Québec en plus de commencer à cumuler des ventes en Ontario et aux États-Unis pour l’événement.
Cette année, les spectateurs ont notamment pu assister aux prestations de Matt Lang, Jon Pardi, Chase Rice, Dasha et Cole Swindell sur la scène principale Kepler Gin.
«Nous avons eu deux soirées record cette année. Nous avons vécu la plus grosse soirée d’ouverture le jeudi soir [de notre histoire] avec 7 000 personnes. Le vendredi soir, nous avons reçu de 13 000 à 14 000 personnes. On n’a jamais eu autant de monde en 10 ans», souligne Guillaume Laflamme.
Pour une première année, l’organisation a également pu se réjouir du beau temps qui a été au rendez-vous. «Depuis presque six ans, nous avions de la pluie, 50 % ou 100 % du temps au festival. Ça nous a grandement aidé. Même durant nos 14 jours de montage, il a fait beau et chaud», ajoute-t-il.
Le FCL est déjà en préparation pour son édition de l’an prochain qui se tiendra de nouveau à Saint-Agapit les 27, 28 et 29 août. Pour Guillaume Laflamme, alors que 70 % de la programmation est déjà complété ou en voie de l’être, un défi demeure dans le financement.
«On a beaucoup de renouvellement au niveau des aides financières, mais on a déjà des coupures annoncées par la Municipalité de Saint-Agapit entre autres. C’est sûr que ça va être un défi pour une organisation comme la nôtre qui est sans but lucratif. On est très autonome, mais il y a un 20 à 30 % du budget qui provient de subventions et d’aides financières», déplore-t-il.
Le cofondateur du festival souhaite également trouver des moyens avec son équipe pour améliorer le campement qui affichait complet cette année, avec 656 sites.
«On est toujours en amélioration continue. On ne peut pas accueillir toute la demande en camping, la demande est trop grande. On sait qu’on a des éléments à améliorer au niveau des services du camping pour que le séjour des festivaliers soit agréable», conclut Guillaume Laflamme.