« L'entrée en vigueur de ces dispositions est un geste concret de plus pour améliorer l'accès aux services de première ligne pour l'ensemble des Québécoises et des Québécois. Nous devons rebâtir la première ligne en santé et cela passe notamment par une plus grande contribution de tous les professionnels et professionnelles de la santé : le bon professionnel, pour le bon patient, au bon moment, c'est ce à quoi nous nous sommes engagés avec le Plan santé. Nous poursuivons nos actions dans cette voie pour que la population ait enfin un meilleur accès aux services de santé», s'est réjoui Christian Dubé, ministre de la Santé.

Rappelons que jusqu'à maintenant, seuls les médecins de famille pouvaient le faire. Concrètement, à partir du 15 avril, les IPSPL qui travaillent dans les cliniques IPS pourront prendre en charge directement les patients qui n'ont pas de médecin de famille. D'autres phases de déploiement suivront pour inclure l'ensemble des milieux de pratique des IPS.

À terme, plus de 1 000 IPS pourront inscrire des patients. «Cela bonifier significativement l'accès à des soins de première ligne pour la population du Québec», a vanté le ministère de la Santé.

Depuis janvier 2021, le gouvernement provincial a octroyé plus d'autonomie aux IPS en leur permettant notamment de diagnostiquer et faire des plans de traitement pour des maladies comme le diabète, l'hypertension, l'asthme et les maladies pulmonaires obstructives chroniques.