«Je pense qu’on a le potentiel pour être parmi les meilleures équipes de la ligue au classement général de la saison régulière. Lors des deux dernières saisons, on a terminé en première position du classement, mais ça ne nous a pas amené le championnat des séries (NDLR : défaite en finale en 2022 contre Granby et défaite en demi-finale contre Sherbrooke en 2023). Cette année, on veut remporter le trophée», a partagé Denis Minville, lors d’une entrevue avec le Journal le 30 avril.
Pour obtenir cet honneur qui échappe encore à ses griffes, l’organisation lévisienne misera sur une recette similaire à ses trois premières saisons, mais tout en y ajoutant des épices. Avec ces ingrédients supplémentaires, le PSL estime qu’il pourrait enfin mettre la main sur le Saint-Graal de la LNHB.
Si l’équipe lévisienne peut de nouveau compter sur le même noyau qui lui a permis de briller au cours des dernières saisons, avec les Cédric Paré, Justin Bernier, Émile Samson et Xavier Pouliot, elle s’est aussi penchée sur sa profondeur.
«On a une amélioration chez nos joueurs de moins de 23 ans, un aspect important dans la LNHB puisque nous devons aligner deux joueurs, attaquant ou défenseur, de moins de 23 ans lors de chaque match. Ils ont pris de l’expérience l’an dernier. C’est sûr que ça amène un casse-tête, il y a des jeunes qui se sont démarqués lors du camp d’entraînement, comme Félix Larose et Mathis Demers. Zachary Marquis-Laflamme, qui a complété son parcours junior avec les Remparts de Québec, sera disponible pendant toute notre saison. C’est une profondeur qui nous sera profitable. L’an dernier, quand nous avons eu des blessés en finale de la division Est (NDLR: demi-finale), on a été menottés. Ça va également amener une belle compétition dans l’équipe, pour les inciter à performer encore plus», a analysé Denis Minville.
Un bassin de joueurs qui permettra aussi au pilote du PSL de s’attarder davantage à la gestion de ses effectifs. «On va davantage miser sur une diversité (de joueurs) pendant la saison, pour ne pas les brûler pendant la saison et les reposer en vue des séries. Pas qu’on a mal fait ça dans le passé, mais on veut mettre toutes les chances de notre côté pour remporter le championnat des séries plutôt que celui de saison régulière», a renchéri l’entraîneur-chef de l’équipe lévisienne.
Compétition améliorée
Malgré sa formation qui «joue très bien ensemble et qui respecte les plans de match», la mission du PSL sera encore une fois difficile. Comme dans les dernières saisons, les 11 autres formations du circuit Marineau, Anjou, Boucherville, Granby, Joliette, Mirabel, McMasterville, Québec, Shawinigan (franchise qui évoluait autrefois en Beauce), Sherbrooke, Trois-Rivières et Victoriaville, ont également le même objectif en tête. D’ailleurs, la saison pas si morte que ça dans la LNHB, cet hiver a permis à plusieurs rivaux directs du PSL de renforcer leurs rangs.
«Dans la LNHB, toutes les équipes sont de plus en plus dangereuses et le calibre augmente d’année en année. Dans notre division, Québec s’est beaucoup améliorée avec de belles acquisitions et des choix au repêchage. Victoriaville s’améliore d’année en année et Sherbrooke demeure une puissance. Dans la division Ouest, toutes les équipes sont excellentes», a résumé M. Minville.
Cette saison, chaque formation de la LNHB disputera 10 programmes doubles, dont 5 à son domicile. Le PSL amorcera sa saison le 10 mai prochain, face aux Harfangs de Québec à Saint-Augustin-de-Desmaures. Le premier programme double présenté au centre Dekhockey Lévis (Charny) aura lieu le 24 mai prochain, alors que l’Assurancia Venne et fille de Joliette sera en ville.