En effet, près de 70 % des entrepreneurs qui ont participé à l'enquête qualifient la collaboration avec leur municipalité respective de «moyenne, mauvaise ou médiocre».

«Les élus municipaux et municipales qui seront en fonction à partir du 2 novembre prochain devront assumer plusieurs responsabilités. L’une des principales sera de revoir la relation entre les villes et les entrepreneurs en construction et en rénovation résidentielles, qui sont des acteurs et des actrices clés pour le développement et la vitalité du territoire. Ce partenariat est essentiel pour répondre avec force et agilité à la crise de l’habitation», a argué Maxime Rodrigue, président-directeur général de l’APCHQ.

Pour améliorer les liens constructeurs/élus municipaux, les membres de l'APCHQ demandent aux municipalités d'alléger les procédures réglementaires pour minimiser les délais et assurer de la cohérence dans l’émission des permis de construction ainsi que mettre en place des subventions à la construction et à la rénovation écoénergétique et durable.

De plus, les entreprises évoluant dans le milieu de la construction résidentielle réclament que les villes soutiennent activement la construction de divers types d'habitations, dont des logements abordables et sociaux, ainsi que révisent les processus des comités consultatifs d’urbanisme (CCU) «pour les rendre plus agiles et efficaces et pour faciliter le dialogue nécessaire à la recherche de solutions».

D'ailleurs, l'APHCQ a indiqué que ces «pistes de réflexion» feront partie de la «liste d'épicerie» que l'association présentera à l'ensemble des candidats aux prochaines élections municipales.

Notons finalement que 851 membres de l'APCHQ ont pris part à l'enquête, ce qui donne un taux de réponse qui varie de 2,8 % à 6,5 % par région (taux de réponse de 3,7 % pour l’ensemble des membres de l'APCHQ).