Par Manuel Cardenas

 Antoine Fournier ainsi que Maxence Demers, tous deux finissants au Collège de Lévis, ont été sélectionnés parmi les meilleurs joueurs de la province pour représenter le Québec lors de l’édition 2022 de la Coupe Football Canada.

La formation québécoise a débuté le tournoi du bon pied le 11 juillet dernier, en s’imposant contre le Nouveau-Brunswick par la marque de 57 à 0. Trois jours plus tard, les choses se sont compliquées pour l’équipe québécoise en demi-finale, puisqu’elle s’est inclinée contre l’Alberta par la marque de 23 à 11. Finalement, l’équipe Québec a su sauver l’honneur en remportant la partie pour la troisième place contre l’Ontario, par la marque de 26 à 17.

Comme le Québec titille plutôt les deux premières places lors de cette compétition, les deux Lévisiens ont partagé au Journal qu’ils n’étaient pas tout à fait satisfaits de la médaille de bronze.

«Honnêtement, on était déçus. On était là pour travailler et on voulait la médaille d'or ou rien. Quand on a perdu la demi-finale, c'était difficile de rester motivé», a exprimé Antoine Fournier, qui évolue au poste de secondeur.

«C’est sûr qu’on visait l’or. Quand on a perdu contre l’Alberta c'était très décevant. Au moins on a pu chercher la troisième place», a ajouté son collègue Maxence Demers, un demi-défensif.

Malgré leur insatisfaction face aux résultats, les deux jeunes athlètes sont quand même fiers de leur performance individuelle.

«Je n’ai pas joué aux héros, je voulais faire ma part au sein de l’unité, juste faire mon travail, et je pense avoir réussi», a exprimé Antoine Fournier.

«Je suis satisfait de ma performance et de mon temps de jeux. Le football c'est un sport collectif, j'ai fait mon travail et les coachs ont aussi été satisfait de mon apport», a fait valoir Maxence Demers.

Travailler pour obtenir des résultats

Les deux joueurs de football ont expliqué que pour arriver à cet état de satisfaction, un grand effort a été nécessaire leur part.

«La première fin de semaine était correcte, il y avait seulement deux pratiques. Suite à ça, on a coupé à environ 50 joueurs, on passait une semaine complète à pratiquer. En sept jours, on a eu sept pratiques de trois heures. C’était difficile et stressant car ils coupaient encore quelques joueurs durant cette semaine», a illustré Maxence.

«À Québec l'entrainement était mollo, une fois à Montréal, c'était très difficile. L’autre coupure d’après, on était juste une cinquantaine de joueurs pour une semaine. Cette semaine-là, c'était dur physiquement et mentalement. En plus d’avoir des pratiques de trois heures chaque jour, on avait de nombreuses rencontres, ce qui nous prenait aussi beaucoup d’énergie», a fait valoir Antoine.

Solidarité lévisienne

Les deux jeunes sportifs ont confessé que le fait de se retrouver ensemble durant ce marathon lesa grandement aidé.

«Mon amitié avec Antoine m'a permis d'être beaucoup plus à l'aise dans cette expérience. Surtout pour les camps de sélection, ça l’a certainement rendu ça moins stressant», a lancé Maxence.

«Connaître quelqu'un ça m’a motivé grandement On était seulement cinq personnes de Québec, et le reste c’était généralement juste des gens de Montréal. Je peux dire que ça l’a été rassurant de connaître quelqu’un. Cette chimie s'est aussi traduite sur le terrain, je connectais énormément avec Maxime. Ça fait cinq ans qu'on joue ensemble, il sait comment je joue et je sais comment il joue», a conclu Antoine.