Passionné de course depuis plusieurs années, Thomas a déjà relevé plusieurs défis reliés à ce sport. Quand il était âgé de trois ans, il a notamment accompagné, dans une poussette, son ergothérapeute de l’époque, Jean-François Pichette, qui réalisait les 42,2 km et il avait réussi à courir les 100 derniers mètres de l’épreuve.
Nullement rassasié, Thomas s’est réinscrit, en 2022, avec son ergothérapeute au 21,1 km. Toujours dans une poussette pour le début de la course, Thomas avait pour objectif de courir 1 km au complet. Qu’à cela ne tienne, Thomas a réussi à compléter pas moins de 8 km de course.
«Je me suis entraîné pour ma course cette année. Je fais de la course avec ma marraine deux ou trois fois par semaine pour me pratiquer au 10 km. Je suis fier de moi et de mon parcours. Je voulais faire la course parce que je suis sportif et je trouve que c’est émouvant quand on arrive à la fin», a expliqué Thomas Cosson, qui est âgé de 12 ans.
Une mère «très fière»
Pour sa mère, Geneviève Patry, l’histoire de son fils est «très belle» et elle en est «extrêmement fière». Par contre, elle avoue que sa situation «peut être difficile pour un parent».
«Ce qui rend son parcours aussi beau, c’est quand on le regarde au complet. Au départ, son pronostic de marche était très limité. C’est beaucoup d’inquiétudes, mais, en même temps, on ne s’est jamais laissé abattre. Pour nous, c’est important de lui donner tout ce qu’on peut lui donner. On s’est dit que les médecins n’ont peut-être pas toujours raison et que nous allions les faire mentir», a mentionné Geneviève Patry.
D’ailleurs, ce qui la rend encore plus heureuse, c’est de voir que ces initiatives viennent de lui-même. Selon ses dires, c’est Thomas qui se lance ses propres défis et qui ne se pose pas de limite malgré sa condition.
«Thomas a toujours été quelqu’un de très persévérant. C’est étonnant de le voir aller honnêtement. Il pourrait rester assis dans le divan à longueur de journée à ne rien faire, mais il se fixe des défis et il veut progresser. Il est exceptionnel», s’est réjouie sa mère.
Une fierté partagée
De son côté, l’ancien ergothérapeute de Thomas, Jean-François Pichette, qui l’accompagne dans ses épreuves sportives, se dit «fier» de celui qu’il surnomme «le guerrier».
«Je suis tellement fier de voir Thomas repousser les limites de ce que les pronostics médicaux ont annoncé. Il est un exemple de persévérance, de détermination, de dépassement de soi et un modèle qui envoie comme message que malgré les défis rencontrés, on peut y arriver», a indiqué Jean-François Pichette.
Lors de la course de 10 km, il était celui qui «était présent à ses côtés pour l’encourager et s’assurer qu’il respecte les limites de son corps».