«Ça fait près de 15 ans que la population attend un avancement dans le dossier du rachat du pont de Québec. C'est une infrastructure qui a besoin d'amour, mais qui a le potentiel de contribuer à la mobilité durable dans la région si on en prend soin. C'est inacceptable que le gouvernement du Québec fasse encore retarder le dossier!», a d'emblée affirmé Angèle Pineau-Lemieux, co-porte-parole d'Accès transports viables.
Du même souffle, l'organisme a rappelé que «plusieurs alternatives de mobilité durable» ont été proposées pour le futur du pont de Québec, comme la mise en place d'une piste cyclable bidirectionnelle et accessible à l'année.
Quant à la traverse Québec-Lévis, si l'organisation salue la mise en place de solutions temporaires par la Société des traversiers du Québec (STQ), l'état de sa flotte inquiète ATV. «Soyons honnêtes, les bris fréquents et les enjeux de fiabilité de la traverse minent la confiance des usagères et usagers envers le service. Ce qui est le plus déplorable dans cette situation, c'est que le gouvernement du Québec connaît l'état vieillissant de la flotte de traversiers, mais qu'il n'investit pas à la hauteur des besoins, alors qu'on parle ici d'un service de transport collectif essentiel pour la population», a argué Angèle Pineau-Lemieux.
ATV demande donc à Québec de consolider les infrastructures existantes et de renouveler la flotte de navires de la STQ.
«Alors que le pont Pierre-Laporte s'apprête à faire l'objet de travaux et qu'il y en a à l'heure actuelle sur l'autoroute Henri-IV, comment se fait-il qu'on ne sent pas de leadership de la part du gouvernement pour renforcer les alternatives de mobilité existantes, particulièrement en mobilité durable? À force d'accorder toute son attention au projet du troisième lien, on passe à côté d'opportunités importantes», a conclu Mme Pineau-Lemieux.