Rappelons que l’AFU vise à créer un filet de sécurité d’urgence pour les victimes de ces actes afin qu’elles puissent quitter rapidement un milieu dangereux, si leur sécurité ou celle de leurs enfants est compromise.

Le nouveau service sera administré par les organismes SOS violence conjugale et Info-aide violence sexuelle, en fonction de la nature de la violence subie. Les policiers ainsi que les membres des équipes des maisons d’hébergement ou des centres d’aide aux victimes pourront d’ailleurs contacter les représentants de ces deux organismes en tout temps.

«Nous sommes très heureux du déploiement de cette aide dans la région. Nous espérons sincèrement que celle-ci convaincra les personnes victimes qui hésiteraient encore à quitter leur milieu nocif. Nous voulons que la seule chose dont elles aient à se préoccuper, ce soit leur sécurité et celle de leurs enfants. Rien n’est plus important. Le programme prend en charge tout l’aspect financier et logistique», s’est d’ailleurs réjoui Bernard Drainville, le ministre responsable de la Chaudière-Appalaches et député de Lévis.