Au cours des derniers mois, Simon Bordeleau, un entraîneur lévisien en gymnastique, a décidé de mettre l’épaule à la roue afin de participer à la lutte contre la COVID-19. Le résident de Charny a développé un lave-mains portatif, le SaClean, qu’il espère bientôt lancer sur le marché.
«Lors du premier confinement, au printemps dernier, j’ai eu beaucoup de temps libre et je trouvais ça triste que des enfants ne puissent aller s’amuser dans un parc comme ils n’avaient pas accès à un équipement pour se laver fréquemment les mains. C’est là que j’ai eu l’idée de créer un lave-mains portatif pour régler ce problème», a d’emblée expliqué celui qui œuvre au sein du programme sports-études de l’École Pointe-Lévy.
Après avoir obtenu un brevet provisoire en mai pour son idée, Simon Bordeleau s’est par la suite attelé à transformer ce qui avait germé dans son cerveau en un produit concret. Après avoir trouvé les tissus antibactériens qui allaient permettre au SaClean d’être sécuritaire, étanche et imperméable, le Lévisien a pu peaufiner son concept et développer quatre prototypes.
En raison de son travail, Simon Bordeleau a rapidement pu tester sa création et découvrir de potentiels clients pour cette dernière : les travailleurs essentiels. Concrètement, le SaClean est un sac-banane composé de deux poches où une personne peut y verser du gel hydroalcoolique. Son utilisateur n’a donc plus besoin de se déplacer pour se laver les mains, mais qu’à n’utiliser le SaClean pour obtenir du gel nettoyant.
«Les utilisateurs du SaClean n’ont plus à se demander où se trouve la bouteille de Purell ou à devoir se déplacer pour se laver les mains. Ce qui est bien de ma création, c’est qu’avec la présence du sac sur toi, tu n’oublies pas de te désinfecter les mains puisqu’il agit comme une sorte de rappel et tu as accès à assez de gel hydroalcoolique pour effectuer des dizaines de désinfections», a illustré M. Bordeleau.
Passer à la prochaine étape
Afin que les citoyens puissent acquérir le SaClean, Simon Bordeleau a lancé une campagne de sociofinancement afin de recueillir les 3 000 $ nécessaires pour lancer la production du sac, qui sera produit par une broderie de Rivière-du-Loup. Au moment d’écrire ces lignes, le résident de Charny avait récolté 1 630 $.
«J’aimerais que la campagne connaisse le succès afin de faire connaître le produit et permettre le lancement de la production. J’aime bien mon travail, alors je ne veux pas que le SaClean devienne ma principale occupation. Je suis d’ailleurs à la recherche d’un distributeur qui sera responsable de placer mon produit dans de grands magasins. Cela me permettrait d’avoir moins de gestion sur les épaules», a souligné Simon Bordeleau.
Pour en savoir plus sur le SaClean ou pour participer à la campagne de sociofinancement, vous pouvez consulter le laruchequebec.com/saclean.