C'est dans la nuit du 17 au 18 février que la série d'événements ayant mené à l'arrestation de St-Hilaire est survenue.

Vers 2h20, la centrale 911 de Lévis a reçu un appel en provenance d'un hôtel de Saint-Romuald. L'appelante n'a alors pas parlé.

Des patrouilleurs ont rapidement été dépêchés sur les lieux. Ils se sont ensuite dirigés vers une chambre où ils avaient des motifs de croire qu'une femme aurait été victime de violence conjugale.

Dans la chambre, les policiers ont rencontré une dame qui avait des blessures apparentes au niveau du visage. La femme a également indiqué aux agents de la paix qu'elle avait été victime d'épisodes de violence conjugale, dont l'un qui serait survenu lors de la soirée du 17 février.

Le suspect, Marcel St-Hilaire, était également présent dans la chambre, «où plusieurs items laissaient croire qu'il était intoxiqué».

Selon ce que rapporte le SPVL, St-Hilaire aurait «fortement résisté» à son arrestation. Les policiers ont dû utiliser des armes intermédiaires, du poivre de Cayenne et leur pistolet à impulsion électrique (taser gun) en mode démonstration, pour le maîtriser.

Le 18 février, l'homme de 39 ans a comparu au palais de justice de Québec où il a fait face à plusieurs chefs d'accusation, dont voies de fait causant des lésions, entrave à un agent de la paix, voies de fait sur un agent de la paix et désarmer un agent de la paix.

St-Hilaire reviendra en cour le 23 février prochain. L'enquête est toujours en cours. De nouveaux éléments de preuve pourraient amener le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) à déposer contre le résident de Québec un chef d'accusation de voies de fait graves