Si l’année 2019-2020 aura marqué les élèves québécois du secondaire en raison de la pandémie, les derniers mois auront permis à une finissante du Collège Dina-Bélanger de Saint-Michel-de-Bellechasse de faire une différence pour sa société. Grâce à son projet entrepreneurial, Anaïs Gamache a utilisé différentes plateformes Web pour inciter la population à diminuer son empreinte environnementale.
Dans le cadre de leur parcours en entrepreneuriat, l’enseignant d’Anaïs et de ses compagnons de classe, leur a demandé de réaliser un projet en lien avec l’environnement. Désirant faire une différence pour sa société, l’élève de secondaire 5 vivant à Montmagny a alors décidé de créer du contenu informatif sur le sujet qu’elle allait pouvoir partager par la suite sur le Web.
«C’est ainsi que mon blogue, Aujourd’hui pour demain, a vu le jour. Concrètement, j’ai pu présenter sur cette plateforme des alternatives zéro déchet. Je crois fermement que ce n’est pas en semant la panique qu’on parviendra à faire une différence sur l’écosystème, mais plutôt en offrant des solutions», se rappelle l’adolescente de 17 ans.
Pendant l’année scolaire, la jeune femme a donc abordé sur son blogue plusieurs thèmes visant à encourager ses lecteurs à réduire leur surconsommation, tels que des recettes pour faire ses propres produits ménagers, des recettes de cuisine végétarienne, l’utilisation de tampons démaquillants réutilisables et de démaquillant fait maison, l’utilisation de serviettes hygiéniques réutilisables ainsi que des indispensables à savoir sur le zéro déchet.
Une synthèse en vidéo
Après avoir travaillé sur son blogue pendant l’année scolaire, Anaïs Gamache a conclu son projet par la production d’une vidéo qu’elle a publiée sur YouTube (bit.ly/2NN5z4j). Fruit d’un travail de 124 heures en 8 jours, la vidéo permet à la finissante du Collège Dina-Bélanger de résumer les nombreux impacts négatifs de la surconsommation humaine sur la Terre ainsi que des pistes de solution pour freiner les changements climatiques.
Par ce médium, l’adolescente a ainsi voulu partager une conviction que défendent plusieurs jeunes de sa génération : il est plus que temps d’agir.
«En 2020, ce n’est plus le temps de faire un simple geste pour notre planète. Il est temps d’agir concrètement. Je veux un futur et pour ça, il faut s’occuper de notre terre mère avant qu’elle ne se décide à flancher sous le poids de notre société. J’ai voulu faire prendre conscience à notre société de ce qui se passe réellement dans le monde. C’est en commençant par changer ses habitudes de façon individuelle qu’on arrivera à pouvoir changer une société. [...] Notre terre mère vieillit et meurt petit feu par petit feu, mais c’est si minime qu’on ne s’en rend pas compte sur le coup. Par contre, à la fin du 365e jour, elle aura vieilli plus que l’année précédente et sera moins souffrante que l’année d’après. Alors notre terre c’est comme notre mère. Il est primordial d’en prendre soin pour la garder en vie. Voilà pourquoi ce sujet m’interpelle tant», illustre Anaïs.
Si la fin de l’année scolaire a également marqué la fin de son projet entrepreneurial encourageant les gens à faire une différence pour l’environnement, Anaïs Gamache entend bien poursuivre son implication à ce niveau dans le futur.
«Il serait faux de dire que mon dévouement pour la lutte pour l’environnement ne se poursuivra pas dans mon cheminement futur et peut-être même teinter mon parcours professionnel. Je vais continuer d’informer les gens autour de moi et de faire une différence dans mon quotidien. J’aurai beau me dévouer corps et âme pour faire comprendre que la préservation de l’environnement est importante, mais ce n’est qu’en prenant conscience par soi-même qu’on parvient à changer sa mentalité», conclut-elle.