En novembre dernier, la Coop FA démarrait les activités de sa première cohorte d’entreprises au sein de son tout nouveau Parcours d’accompagnement en développement durable. Pendant les sept derniers mois, six entreprises de la région ont planché et collaboré sur la création d’initiatives de développement durable et leur implantation au sein de leur organisation respective.
«Ça faisait quelques années que les entreprises nous appelaient pour avoir un accompagnement en développement durable, on référait ailleurs et finalement, ça revenait toujours à nous. On s’est rendu compte qu’il y avait vraiment une nécessité de répondre à ce besoin des entreprises», expose d’emblée Geneviève Delisle-Thibeault, conseillère principale à la Coop FA.
Ce sont René Bégin, associé et vice-président à la direction chez Lemieux Nolet, ainsi qu’Annie Pellerin, de la Caisse Desjardins de Lévis, qui ont été les ambassadeurs du projet et qui ont recruté quatre autres entreprises pour former la première cohorte du parcours. En plus de Lemieux Nolet et de la Caisse Desjardins de Lévis, la Caisse Desjardins de la Chaudière, le Centre Desjardins aux entreprises Lévis-Lotbinière-Bellechasse, Dessercom et Logisco ont fait partie de cette première mouture.
Ainsi, ce sont 50 heures qui ont été investies par les entreprises au sein du projet, dont 32 heures tous ensembles et 18 heures en coaching spécifique. «C’était vraiment un processus de cocréation avec les entreprises et nous. L’idée, c’était vraiment de les faire travailler ensemble, que leurs idées et leurs réflexions puissent bénéficier à plusieurs d’entre eux», partage Mme Delisle-Thibeault.
Un processus et des idées concrètes
Ainsi, les entreprises ont travaillé sur les trois sphères du développement durable, c’est-à-dire la gouvernance, la sphère sociale et celle environnementale. Plusieurs idées et procédés concrets ont été entamés au sein des entreprises. L’une d’entre elles a implanté la collecte des matières pour le compost et une autre s’est penchée sur la récupération des vêtements qu’elle fournissait à ses employés.
Le virage au sans-papier, la diminution des gaz à effet de serre liés au transport et la mise en place d’une chaîne d’approvisionnement plus responsable ont été d’autres idées sur lesquelles les entreprises ont travaillé.
«L’idée, c’était vraiment de faire émerger des propositions et de les mettre en action.»
La Coop FA accompagnée de Marie-Andrée Roy services-conseils, une conseillère stratégique avec l’expertise nécessaire pour mettre en place le projet, a également invité des conférenciers lors des rencontres avec les entreprises, a fait des analyses des forces et faiblesses des organisations participantes ainsi qu’enseigner les diverses façons de mobiliser une entreprise et ses employés à une politique et des initiatives de développement durable.
Une deuxième cohorte à venir
Après le succès de cette première cohorte, la Coop FA travaille actuellement au développement d’une suite à son Parcours d’accompagnement en développement durable où elle aimerait accueillir 10 nouvelles entreprises et démarrer ses activités en septembre prochain.
En raison de la pandémie, la première édition du parcours de la Coop FA ne s’est tenue que de façon virtuelle, une formule qui a très bien fonctionné pour les organisations et qui teintera la prochaine cohorte.
«On risque de proposer une formule semblable, peut-être avec un peu plus de présentiel, si c’est possible, pour que les gens se rencontrent, mais on veut garder le virtuel en majorité parce que ça se place mieux à l’horaire», souligne Geneviève Deslisle-Thibeault.
En ce moment, la Coop FA en est à l’élaboration de sa prochaine édition et est toujours à la recherche d’entreprises intéressées à y participer. L’organisation souhaiterait attirer des entreprises de milieux différents et de grosseurs différentes pour apporter une grande diversité à la table de travail.
«On espère d’avoir des entreprises diversifiées, ça a adonné comme ça que ce ne soit que des entreprises de services, mais ce serait vraiment intéressant d’avoir des entreprises qui produisent des biens, même des PME. Ça amène des idées et des propositions auxquelles on n’aurait peut-être pas pensé», conclut la conseillère principale à la Coop FA.
Des élèves mobilisés grâce au programme Carbone Scol’ERE
Ce sont 340 classes de quatrième, cinquième et sixième années du primaire à travers la province qui ont pris part au programme Carbone Scol’ERE, qui vise à sensibiliser et éduquer les élèves à propos des bases scientifiques sous-tendant les changements climatiques et les gaz à effet de serre, au cours de la dernière année scolaire.
Malgré la pandémie, l’organisation recense des résultats provisoires indiquant que les gestes posés au quotidien pour réduire les émissions de gaz à effet de serre des élèves, familles et enseignants qui ont participé au programme ont contribué à la réduction de plus de 4 millions de kilogrammes de CO2 équivalent. Pour les régions de la Chaudière-Appalaches et de la Capitale-Nationale, ce sont 84 classes qui y ont participé et qui ont contribué à une réduction totale de 1 077 tonnes de CO2 équivalent.
Afin d’offrir le programme aux élèves malgré les restrictions de la pandémie, la Coop FA, instigatrice du projet, a adapté son offre de services, son matériel pédagogique et a proposé des animations par visioconférence tout au long de l’année.
Encore une fois cette année, le nombre de classes participantes au programme Carbone Scol’ERE a augmenté comparativement à l’année précédente. Carbone Scol’ERE tient également à remercier tous les collaborateurs du projet qui ont fait preuve de grande flexibilité.