La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) s’est inquiétée, le 13 janvier, des nouvelles consignes sanitaires en petite enfance annoncées lors de cette journée par le gouvernement du Québec.
«On assiste à la volte-face de la volte-face. En l’espace de deux semaines, les consignes ont changé à trois reprises. En parallèle, des documents de la santé publique contredisant le gouvernement ont largement circulé et ont contribué à la création d’une confusion insoutenable dans nos centres de la petite enfance et dans nos milieux familiaux (...) On a plutôt oublié notre réseau! Encore une fois, on arrive avec un cocktail de mesures qui ne sont pas adaptées aux enfants de 0-5 ans et au travail de leurs intervenantes», a soutenu la présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon.
Le syndicat estime que la principale problématique découle des nouvelles consignes concerne l’isolement des personnes ayant été en contact avec un cas positif à la COVID-19.
«Alors qu’un contact était considéré comme à risque élevé assorti d’un isolement de 10 jours le 29 décembre, le risque a été abaissé à modéré sans isolement le 30 décembre, puis ramené à un risque élevé avec isolement de 10 jours le 4 janvier avant de revenir aujourd’hui à modéré sans isolement. Pourtant, un contact avec un cas positif au sein d’une même résidence est toujours considéré comme un risque élevé», a souligné la FIPEQ-CSQ.
De plus, la FIPEQ-CSQ déplore qu’elle n’ait toujours pas reçu de réponse sur la disponibilité de masques N95 dans les services éducatifs à la petite enfance. Le groupe demande que des masques N95, des masques de procédures et des masques avec fenêtre soient disponibles en quantité suffisante dans les différents services au choix de l’intervenante en petite enfance.
Enfin, si les intervenantes en petite enfance peuvent subir un test PCR de dépistage de la COVID-19 comme elles font partie des travailleurs essentiels, la FIPEQ-CSQ déplore que contrairement à leurs consœurs de secteur de l’éducation, le ministère de la Famille ne permet toujours pas aux intervenantes en petite enfance l’accès à des tests rapides.