Par Manuel Cardenas
En tout, deux équipes masculines U16, une équipe féminine U16 et les deux équipes U21 avaient la lourde tâche de représenter la nation lors de cette coupe du monde. L’équipe féminine U21 du club lévisien s’est imposée en finale contre la Hongrie par la marque de 15 à 11 alors que l’équipe masculine s’est inclinée par la marque de 30 à 19 contre l’Ouzbékistan.
«Nous sommes énormément satisfaits des résultats. Pour plusieurs de nos jeunes filles et garçons, c’était leur première fois en compétition internationale. L’objectif numéro un, c’était l’apprentissage. On remercie tous ceux qui se sont impliqués et aussi nos commanditaires, notamment Peinture industriel DJ, qui ont permis l’achat d’uniformes et de sac à dos pour tous nos athlètes», a exprimé un des entraîneurs présents à la compétition, Guillaume Landry.
D’autre part, l’organisateur du voyage et entraîneur du club, Jean-François Mainguy, croit que l’équipe féminine championne a su bien jouer avec le momentum pour remporter le titre.
«Nos joueuses U21 étaient vraiment prêtes dans les parties clés. Il faut se rappeler qu’on couchait dans des classes par terre et on jouait le lendemain à 9h, c’était dur lors des premières parties, mais cette fatigue s’est peu à peu transformée en énergie vers la fin», a expliqué M. Mainguy.
David contre Goliath
D’autre part, les deux entraîneurs ont indiqué que les représentants du Club de handball de Lévis étaient loin d’être les favoris lors de la finale masculine.
«Nos adversaires avaient un préparateur physique, ils s’entraînent tous les jours, physiquement, ils étaient plus prêts que nous. Il fallait faire un match parfait contre eux, mais on a effectué des erreurs et ils nous l’ont fait payer. Côté handball, on était capable de rivaliser et on a réussi. On a été l’équipe qui leur a posé le plus problème, ils ont été obligés de chercher plusieurs solutions», a fait valoir M. Landry.
«L’Ouzbékistan était une formation composée de joueurs de sélection nationale pendant que nous, nous ne sommes seulement qu’un petit club. Notre mot d’ordre était : ils vont peut-être la gagner, mais ils vont la trouver dure! Tout le long du tournoi, ça se déroulait très bien pour eux, mais en finale, il a fallu qu’ils fassent beaucoup de mouvements. Ils ont changé le gardien trois fois et à la demie, il a fallu que l’entraîneur adverse remotive ses joueurs. Nos gars sont sortis la tête haute», a lancé l’organisateur du voyage.
Finalement, les deux Lévisiens se sont réjouis des commentaires de leurs jeunes joueurs et leur envie de vivre de nouvelles expériences avec le club.
«On allait là justement pour qu’ils prennent de l’expérience pour qu’ils aiment ça et qu’ils aient le goût de revenir. Si je me fie à ce qu’ils nous ont dit, ils ont apprécié la camaraderie avec les autres pays et de voir le sport sous une autre facette», a déclaré M. Landry.
«Ils ont eu des victoires et des défaites et se sont même fait déclasser à certains moments, mais toujours dans l’objectif de s’enrichir de partie en partie. Les jeunes avaient les yeux qui brillaient en revenant du voyage et le désir de refaire d’autres compétitions, car cette expérience n’a rien à voir avec le handball canadien. On est un petit groupe d’amateurs qui est capable de performer à l’international. Notre but en tant que club, c’est de montrer que le handball ne s’arrête pas ici et qu’à l’étranger, c’est autre chose», a conclu M. Mainguy.