Lors d’une conférence de presse à Pintendre, Steven Blaney s’est d’abord engagé à «reprendre le développement en main, en se donnant de la prévisibilité pour assurer une croissance équilibrée et responsable». Il souhaite maintenir les services de proximité pour les citoyens et rétablir le lien de confiance avec les partenaires de développement de la Ville.
En raison du moratoire sur la construction qui touche environ deux tiers du territoire lévisien en raison de l’atteinte de la capacité maximale du traitement des eaux usées de l’usine de la Ville, Lévis a ralenti le développement sur son territoire. C’est à ce moratoire que Steven Blaney veut s’attaquer.
«Ce qu’on veut éviter, c’est que dans les deux à trois prochaines années, on se retrouve dans un trou noir qui va priver la Ville de revenus. Et nos estimations nous indiquent que, si on ne devance pas la date du moratoire et on ne met pas en place des mesures pour faire en sorte qu’on puisse aller plus rapidement, ce sont des pertes que la Ville pourrait encourir allant jusqu’à 150 M$», exprime le chef de PL.
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Steven Blaney et une partie de son équipe, lors de la conférence de presse à Pintendre. Photo : Gilles Boutin
Pas encore de solutions concrètes
Si son parti n’a pas dévoilé d’alternatives précises pour raccourcir la durée du moratoire sur la construction, Steven Blaney envisage tous les scénarios possibles, notamment la solution centralisée modulaire qui pourrait aider à traiter les eaux usées.
«Dans les quatre premiers mois de notre mandat, on veut faire l’état des lieux avec nos services techniques et explorer tous les scénarios, dont celui de devancer les travaux, mais également d’explorer des solutions comme la solution centralisée modulaire, des technologies qui sont éprouvées et qui sont reconnues par les autorités compétentes», assure le candidat à la mairie.
À cet effet, Steven Blaney considère que si l’équipe technique qui évaluera la situation juge la solution centralisée modulaire efficace pour le traitement des eaux usées, celle-ci pourrait devenir une solution permanente.
«Tout dépend des coûts d’immobilisation et d’exploitation, donc si une installation modulaire a des coûts, je vous dirais, raisonnables d’exploitation, elle peut devenir une solution permanente», lance le chef de PL.
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