C'est vers 3h30, dans la nuit de mardi à mercredi, que la série d'événements ayant mené à l'arrestation de l'individu se serait amorcée.
Des patrouilleurs du SPVL auraient alors intercepté l'homme lors d'une intervention en sécurité routière, à l'intersection de la rue Saint-Georges et de la route du Président-Kennedy.
Toutefois, après qu'il aurait présenté une identité autre que la sienne, l'individu se serait sauvé à pied et se serait réfugié dans une résidence située à proximité, sur la rue Saint-Ferdinand. Les policiers se sont ensuite présentés sur les lieux, mais l'homme aurait refusé l'accès aux agents de la paix.
Soupçonnant que l'individu avait une arme à feu et ayant découvert que plusieurs mandats d'arrêt avaient été émis contre lui, les agents du SPVL ont érigé un périmètre de sécurité. Poursuivant son analyse de la situation, le corps policier lévisien a ensuite demandé le renfort du groupe tactique d'intervention (GTI) de la SQ.
Vers midi mercredi, l'un des individus qui se trouvaient à l'intérieur de la résidence de la rue Saint-Ferdinand et qui n'était pas l'homme qui aurait pris la poudre d'escampette dans la nuit, est sorti de l'édifice et il a été arrêté par les policiers. Quelques minutes plus tard, le GTI est ensuite intervenu et a pu interpeler le suspect principal, qui se trouvait toujours dans le bâtiment.
À la suite de recherches, les policiers ont par la suite constaté qu'il y avait des substances s'apparentant à des explosifs à l'intérieur. Aussitôt, deux techniciens en explosifs de la SQ ont été demandés sur les lieux, des spécialistes qui ont aussi eu le renfort d'un technicien en identité judiciaire ainsi que d'un maître-chien du corps policier provincial.
L'homme qui a quitté la résidence avant l'intervention du GTI a été libéré en attendant la possible suite des procédures judiciaires contre lui. Pour sa part, le suspect principal lors de l'opération policière, Mathieu Poissant, a comparu plus tôt aujourd'hui au palais de justice de Québec. L'homme de 37 ans a alors été accusé de fraude à l'identité, de bris d'engagement et de possession d'arme à feu et de substance explosive. À la suite de sa comparution, il est demeuré détenu et il est sous le coup d'un mandat de renvoi.