Le syndicat soutient qu'un sondage mené auprès de ses membres démontre qu'«il y a 65 % des répondants qui n'ont pas été consultés pour participer au plan de rattrapage».
«De ce nombre, quatre répondants sur dix sont intéressés à y participer, mais ne peuvent le faire, car cela ne leur a pas été offert. Les chiffres que le ministre avance ne semblent pas concorder avec les échos que nous avons sur le terrain», a déploré Éric Pronovost, président de la FPSS-CSQ.
Selon le syndicat, parmi les répondants qui ne participent pas au plan de rattrapage, il y a trois personnes sur quatre qui sont disponibles d'une à cinq heures par semaine.
«Au niveau des services directs aux élèves, nous avons trois personnes sur quatre qui travaillent à temps partiel et qui sont disponibles. Elles connaissent les élèves et peuvent agir rapidement. Il faut que les gestionnaires scolaires développent le réflexe de compter sur l'appui du personnel de soutien scolaire pour atteindre les objectifs», a argué M. Pronovost.
Du même souffle, le président de la FPSS-CSQ a rappelé que ses membres oeuvrent également dans le volet d'aide psychosociale, aspect «aussi important» dans la réussite éducative des élèves.