Par Serge Lamontagne - La Voix du Sud
C’est ainsi que l’on a souligné le 50e anniversaire de création de la Polyvalente de Saint-Anselme en 1975 (l’établissement est officiellement devenu l’École secondaire de Saint-Anselme en 2001), mais aussi le 75e anniversaire de l’Institut Sainte-Marie, établissement qui avait ouvert ses portes au même endroit en 1948 et qui est ensuite devenu la Polyvalente/École secondaire de Saint-Anselme.
Près de 1 000 personnes, selon les estimés de la direction, ont franchi les portes de l’établissement lors de cette journée de retrouvailles qui s’est amorcée, comme le veut la coutume, par une série de discours et trois présentations spéciales, dont celle du drapeau original des Marianistes, datant de 1948, qui sera installé en permanence dans l’entrée principale de l’école secondaire.
À l’extérieur, les visiteurs ainsi que les élèves et le personnel pourront découvrir une plaque commémorative présentant les différents logos ayant identifié l’établissement scolaire au fil de ces 75 ans. On retrouvera aussi une plaque commémorative des partenaires de ces 75e et 50e anniversaires.
Directeur de l’école secondaire et initiateur de ces festivités, Éric Deschênes, a souligné que le drapeau des Marianistes, qui lui a été remis par les derniers représentants des fondateurs à l’automne 2023, représentait la pièce maitresse de ces festivités. «C’est notre responsabilité collective de perpétuer la mémoire des Marianistes dans la collectivité», a-t-il indiqué en lever de rideau, saluant au passage les témoignages-vidéo par 22 anciens étudiants et membres du personnel relatant leur passage dans les murs de l’établissement.
«Nos deux institutions ont partagé des valeurs communes qui ont toujours été au cœur de leur mission éducative, soit l’excellence, le respect, la diversité et l’engagement communautaire», a-t-il rappelé.
Le directeur adjoint, Tommy Bégin, abondait dans le même sens, ajoutant qu’au moment où la direction avait émis le souhaitait de souligner ce double anniversaire, plusieurs anciens enseignants et dirigeants, de même que des élèves actuels, avaient levé la main. Les préparatifs ont duré près d’un an.
«Ceux-ci voulaient faire quelque chose de grandiose, tout en allant chercher l’aide de la communauté. Les profits de l’événement seront remis à la Fondation de l’école secondaire de Saint-Anselme, ce qui est encore plus important. Les anciens voulaient organiser de quoi pour célébrer, mais aussi pour redonner à leur établissement scolaire», a-t-il ajouté.
Soulignons que tout au long de la journée, plusieurs tableaux ou aires d’activités étaient mis à la disposition des visiteurs, qu’il s’agisse d’une «zone photobooth», de zones arcade pour les adolescents et familiale pour les plus petits, ou encore d’aires de retrouvailles qui ont permis aux anciens élèves et membres du personnel de se retrouver et ressasser des souvenirs du passé.
Des visites de l’école et du centre de formation agricole étaient également au menu de cette journée.
Des Marianistes toujours présents
Parmi la foule présente à ces festivités se trouvaient deux figures ayant marqué l’histoire des Marianistes et qui représentaient, par le fait même, les fondateurs de l’établissement et leur legs pour la communauté. D’une part, on retrouvait le frère Raymond Boutin, 93 ans, qui est entré chez les Marianistes à l’âge de 16 ans et qui est ensuite devenu religieux, puis enseignant. Également, le père Paul-Arthur Gilbert qui, pendant de nombreuses années, a été animateur de pastorale.
Lui-même formé à l’école des Marianistes et membre du comité organisateur, Marcel Morin n’a pas hésité à vanter les valeurs de simplicité, d’ouverture aux autres, d’intégrité, de générosité et d’intériorité véhiculées par la congrégation et qui, selon lui, sont toujours d’actualité aujourd’hui.
«Leur présence a été marquante pour la communauté de Saint-Anselme et la région, car toute l’éducation qui s’est donnée ici a permis aux citoyens de rayonner dans toutes les sphères d’activités et de devenir des personnes qui ont fait la différence dans la société», a-t-il précisé.