Le programme FPTA vise à former des élèves qui présentent des besoins particuliers, comme le trouble du spectre de l’autisme (TSA) et la déficience intellectuelle légère, pour devenir des acteurs du marché du travail. Pour se faire, ils réalisent de la sous-traitance pour certaines entreprises.
«On leur fait faire des stages à l’interne. On veut qu’ils soient en mesure de faire des tâches comme du tri, de l’assemblage, de l’ensachage de petites pièces et de la mise sous enveloppe», a expliqué la professeure assignée au programme.
Des contrats qui arrivent à terme
Actuellement, le programme compte toujours sur des partenariats avec Desjardins et la Ressourcerie de Lévis. Cependant, puisqu’il s’agit de «petits contrats ponctuels», ces associations ne comblent pas le besoin.
Le contrat qui les lie à la Ressourcerie de Lévis permet à la classe de recevoir des boîtes remplies de décorations de Noël amenées par les citoyens. Les élèves ont la tâche de démêler les boules, guirlandes et autres ornements décoratifs.
En ce qui a trait à leur association avec Desjardins, cette dernière vise à permettre aux jeunes de vider les bureaux des employés qui se tournent vers le télétravail. Cependant, la FPTA en est presque rendue à la fin de ce mandat.
Dans les dernières années, ils ont aussi fait affaire avec la compagnie qui se spécialise dans la conception, la fabrication et la distribution de jeux de société originaux et éducatifs, Gladius.
«On nous envoyait les pièces dans de petits sacs et les élèves devaient, par exemple, répartir les jetons dans les sacs et faire l’assemblage des jeux. Malheureusement, on n’a pas de contrat avec eux cette année», a mentionné Geneviève Goulet.
Un besoin criant
Présentement, le programme a un grand besoin de trouver un nouveau contrat pour du travail sur une base régulière. Malgré certains critères, Geneviève Goulet explique que «tout type de travail est le bienvenu».
«Il est très important pour eux d’obtenir du travail puisque cela leur permet de développer et d’intégrer différentes compétences liées au marché du travail, ce qui est l’ultime but de notre classe. Les élèves peuvent réaliser toutes sortes de tâches, par exemple, du tri de vis pour une quincaillerie. Plusieurs d’entre eux ont des conditions physiques, mais ils sont en mesure de réaliser plusieurs tâches», a indiqué Geneviève Goulet.
Cette dernière mentionne d’ailleurs qu’il est «important pour la survie du programme de dénicher des contrats avec des employeurs».
«C’est un programme qui est appelé à rester pour de nombreuses années, alors c’est important de trouver des contrats puisque nous nous basons sur cela. Nous cherchons désespérément, mais on nous répond en permanence que ce que nous cherchons à faire est déjà réalisé par d’autres travailleurs. Ça va être nécessaire de trouver quelque chose bientôt», a conclu la professeure.