Pour Nautilus Plus, la création de la CLE signifie «un grand pas vers l’avant en ce qui concerne les habitudes de vie». C’est d’ailleurs dans cette optique que Nautilus Plus a offert à l'université de Québec un soutien financier de 400 000 $ qui s’étendra sur les cinq premières années de la chaire. Leur soutien vise à «créer un espace d’apprentissage interactif et collaboratif et à aider les étudiants à devenir des agents de changement des habitudes de vie».
«Nous sommes dédiés à l’amélioration de la santé de la population québécoise depuis maintenant 45 ans. Notre soutien financier envers la CLE représente une excellente voie pour étendre cette promotion des habitudes de vie à plus grande échelle. D’ailleurs, la première édition de notre activité de levée de fonds sera en novembre et se nommera le défi 150 minutes c’est la CLE», a indiqué le président et directeur général de Nautilus Plus, Martin Légaré.
Des «retombées concrètes» dans la communauté
Cette chaire visera notamment à élaborer des contenus de cours dans le domaine. Elle produira aussi des outils pédagogiques novateurs pour dynamiser et optimiser une formation par compétences à l’Université Laval, et ce, pour tous les cycles.
Parmi ses objectifs, la CLE visera aussi à concevoir des outils de transfert et de mobilisation des connaissances en partenariat avec les milieux de pratique pour soutenir le développement professionnel continu.
«C’est la cinquième chaire de la Faculté de médecine et ça, c’est le signe du dynamisme et de l’innovation de cette faculté. Le thème de la promotion des saines habitudes de vie, ça m’interpelle énormément. On veut sensibiliser au quotidien les membres de notre communauté et l’annonce de la chaire en est un parfait exemple», a mentionné la vice-rectrice aux études et aux affaires étudiantes et responsable de la santé de l’Université Laval, Cathia Bergeron.
Cette CLE sera sous la responsabilité de Kadia Saint-Onge, une professeure adjointe à la Faculté de médecine. Cette dernière s’est d’ailleurs dite «très excitée de mettre en valeur les expertises et les expériences des personnes qui travaillent sur le terrain pour qu’elles puissent nous éclairer sur leurs savoir-faire et les besoins de formation liés à leurs enjeux». Elle a aussi ajouté que «la promotion de la santé mentale va de pair avec les saines habitudes de vie» et occupe une place «cruciale» dans ses orientations.
«Je suis vraiment émue et enthousiaste de constater l’engagement de tous les acteurs de cette nouvelle. Nous avons des objectifs clairs en lien avec la chaire et c’est un très beau mandat qui nous attend. Moi, j’y apporte la vision de transférer, de développer et d’encourager le développement de tous les moyens nécessaires pour que les communautés puissent être en meilleure santé», a conclu Kadia Saint-Onge.